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Gap: un jeune de 24 ans condamné pour détention de stupéfiants

Le Palais de Justice de Gap.

Le Palais de Justice de Gap. - BFM DICI

Repéré par la police en avril dernier, le jeune homme avait alors abandonné trois sacs avec 1170€ et des stupéfiants lors de sa fuite.

Un homme âgé de 24 ans a comparu pour l’acquisition, le transport et la détention de stupéfiants ce vendredi après-midi au tribunal de Gap, a appris BFM DICI. Il a finalement été condamné ce vendredi à 21 mois de prison et trois mois de révocation pour le transport et la détention de stupéfiants.

Le 21 avril dernier, ce dernier avait été retrouvé à Briançon par la police, avec 182 grammes de cocaïne et 291 grammes de résine de cannabis. Repéré par les agents, le jeune homme avait alors abandonné, lors de sa fuite, trois sacs contenant 1170€ et des stupéfiants.

Une enfance difficile

Quelques jours après, le suspect avait reconnu les faits devant les enquêteurs, avant de se murer dans le silence. Lors de cette comparution immédiate, la personnalité de l’accusé a été examinée. Ce dernier a subi une enfance difficile, alors que ses deux parents sont morts et qu'il a été dû être placé très jeune. Le jeune homme, qui a obtenu son bac, est solitaire. Il habitait avec sa sœur et son beau-frère.

Prison ferme

Le mis en cause a été condamné à plusieurs reprises dans le passé pour conduite sans permis et violence en réunion. De plus, il lui était interdit de séjourner dans les Hautes-Alpes, une interdiction qu’il n'a donc pas respectée.

Le président du tribunal a mis en avant des propos tenus par une personne du Casino lors des auditions. Il semblerait, selon cette personne, que le jeune homme de 24 ans misait plusieurs milliers d’euros alors qu'il ne percevait aucun revenu.  

Au terme d’un peu plus d’une heure d’audience et de délibération, le jeune homme a été relaxé pour l’acquisition de stupéfiants mais condamné à 21 mois d’emprisonnement et trois mois de révocation pour le transport et la détention de stupéfiants. Les scellés ont été confisqués et le condamné dispose de dix jours pour faire appel.

Sandrine Baccaro