Reconfinement: les auto-écoles fermées administrativement jusqu'à nouvel ordre

Une voiture d'auto-école à Paris (photo d'illustration). - LOIC VENANCE / AFP
S'il est toujours possible de passer l'épreuve du permis de conduire, les auto-écoles resteront bien fermées pendant ce nouveau confinement débuté le 30 octobre.
Des "aides maximales" pour soutenir les auto-écoles
Alain Griset, ministre délégué en charge des TPE/PME, a confirmé ce mardi 10 novembre que les auto-écoles resteront fermées administrativement pendant le confinement. De quoi bénéficier "des aides maximales" proposées par l'Etat, souligne dans un communiqué la FNA (Fédération nationale de l'artisanat automobile) reçue ce jour au ministère.
L'organisation professionnelle évoque ainsi 10.000 euros maximum via le fonds de solidarité, une activité partielle prise en charge à 100%, l'exonération totale de charges sociales et patronales et l'absence de prélèvement URSSAF pour le mois de novembre (ou remboursement le cas échéant)
"Le ministre fera par ailleurs une intervention auprès des constructeurs pour un report des loyers afférents aux véhicules des écoles de conduite", précise la FNA, rappellant l'urgence de soutenir un secteur qui représente 11.291 entreprises et 25.979 salariés.
Jusqu'à présent, la situation était restée plutôt floue, avec des auto-écoles qui au départ avaient annoncé restées ouvertes, puis ne pas dispenser de cours mais pouvoir en proposer en distanciel. L'annonce d'une fermeture administrative, au-delà de donner un mot d'ordre général, permettra aux professionnels de la conduite de bénéficier d'un plus grand nombre d'aides.
Passer le permis a priori toujours possible
Contrairement au premier confinement en revanche, il reste possible de passer son épreuve de conduite pour valider son permis de conduire et l'examen du Code de la route.
Une situation jugée "ubuesque" par certains responsables d'auto-écoles, qui ont bloqué des centres d'examen dans le Nord la semaine dernière.
Le gouvernement nous demande d'emmener des élèves à l'examen, alors qu'on n'a pas le droit de les préparer! C'est comme si on disait: le bac est ouvert, mais il n'y a pas de profs", dénoncait par exemple Philippe Barbotin, responsable d'une auto-école à Haspres.