Var: la police retrouve dans la cellule d'un détenu en semi-liberté des objets provenant de cambriolages

Un détenu du centre de semi-liberté de Toulon La Farlède est suspecté d'avoir commis quatre vols depuis le début de l'année 2025. La police a découvert des objets volés dans sa cellule.

Un détenu du centre de semi-liberté de Toulon La Farlède, suspecté d'être l'auteur de plusieurs vols, va être présenté à un juge ce vendredi 11 avril, en vue d'une comparution immédiate. L'homme est soupçonné d'avoir commis quatre vols entre la fin du mois de janvier et début avril, indique une source policière à BFM Toulon Var.

Deux vols au début de l'année

Le premier date de janvier dernier et s'est déroulé à Toulon. Une personne a été menacée avec un cutter par un homme qui lui a demandé son sac et son téléphone portable. Quelques jours plus tard, le 8 février, le même homme a menacé une seconde personne avec une lame pour obtenir son sac à main. Il a été mis en fuite par les cris de la victime.

L'enquête menée par la police a permis de faire un lien entre les deux vols et un individu a été identifié comme utilisateur du téléphone volé. Interpellé et interrogé, ce dernier a déclaré l'avoir acheté, tout en ignorant sa provenance illégale. Sa garde à vue a été levée.

Bijoux et objets multimédia dans sa cellule

Le lendemain, le principal suspect a été interpellé par la police au centre pénitentiaire de La Farlède, où il était incarcéré depuis peu dans le cadre d'une autre affaire. Dans sa cellule, les enquêteurs ont saisi des bijoux, des objets multimédias, téléphoniques et une clé de voiture.

L'homme a alors affirmé que ces objets provenaient d'un cambriolage commis au début du mois d'avril à La Garde. Un rapprochement a été fait par les enquêteurs avec plusieurs autres vols, notamment celui d’un vélo électrique dans un lieu d'habitation à La Valette-du-Var.

Entendu et confronté aux éléments réunis par les policiers, le suspect a reconnu l'ensemble des faits. Les divers objets ont été restitués aux victimes ou détruits en l'absence de propriétaires.

Laury Holste et Solenne Bertrand