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Meurtre de Ginette Naime: une reconstitution des faits en présence du principal suspect ce vendredi

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La reconstitution du meurtre de Ginette Naime se déroule jusqu'en début d'après-midi de ce vendredi 4 avril, dans le massif du Gros Cerveau à Ollioules.

Une reconstitution des faits pour déceler la vérité, 25 ans plus tard? Ce vendredi 4 avril dans le massif du Gros Cerveau, entre les communes d'Ollioules et de Sanary-sur-Mer, la justice met en place une reconstitution du meurtre de Ginette Naime, en présence du principal suspect de l'affaire.

Ginette Naime, 46 ans, avait été retrouvée morte par des promeneurs le 13 avril 2000 sur un sentier de la commune varoise d'Ollioules. Son corps était lardé de coups de couteau. L'affaire était longtemps restée considérée comme un cold case, en dépit de témoins qui avaient pu observer un homme s'enfuir des lieux le jour des faits.

Mais depuis la réouverture de l'enquête en 2023 par le pôle dédié aux meurtres non élucidés au tribunal de Nanterre, le dossier a très vite évolué, avec notamment l'interpellation puis des aveux, partiels, d'un homme de 61 ans arrêté le 14 janvier dernier à Toulon.

Le suspect nie la multiplicité des coups de couteau

Après plusieurs auditions de ce dernier, c'est désormais la reconstitution du meurtre qui a lieu ce vendredi jusqu'en début d'après-midi, un moment qui peut s'avérer crucial pour la suite de l'instruction.

Car si le suspect a avoué les faits face aux enquêteurs, il nie avoir poignardé Ginette Naime à de multiples reprises. Selon nos informations, le suspect a même déclaré que la mort serait accidentelle, et qu'elle résulterait d’une bagarre entre la victime et lui-même.

Cette altercation, toujours selon ses dires, aurait conduit à un seul coup de couteau, fatal, dans le véhicule de la victime retrouvé stationné dans le massif.

La reconstitution de ce jour permettra donc à toutes les parties présentes sur place à savoir police, avocat mais aussi magistrats, de comprendre la version donnée par le sexagénaire. Dans ce cold case en passe d'être résolu 25 ans après les faits, quatorze personnes se sont portées parties civiles.

Laury Holste, Alexis Lalemant