Hyères: un troupeau de moutons décimé par un loup, l'éleveur demande le droit au tir de défense

Depuis le début du mois de février, cet éleveur a perdu une dizaine de moutons, attaqués par des loups.

"Notre travail est décimé par des prédateurs", déplore Thomas Charrier. Cet éleveur de moutons à Hyères dans le Var a constaté vendredi matin que quatre de ses bêtes ont été attaquées par des loups dans la nuit.

Ca n'est pas la première fois que son troupeau est attaqué. Depuis le début du mois de février, il a perdu plus d'une dizaine de moutons.

"Je me suis aperçu qu'il y en avait un peu partout, des bêtes consommées, des bêtes blessées. On va compter pour voir combien il en manque pour éventuellement un remboursement", explique-t-il au micro de BFM Toulon Var.

L'éleveur demande le droit au tir de défense

L'éleveur est de plus en plus incertain sur l'avenir de son activité. "J'ai un petit garçon de 10 ans qui aime ce métier et on ne sait pas si ça va continuer, car quand on se lève le matin, on voit que notre troupeau, notre travail, est décimé par des prédateurs alors qu'on travaille pour nourrir la poppulation, qu'on fait un métier noble", déplore-t-il.

Il a fait une demande auprès de la préfecture pour avoir le droit au tir de défense et pour que des experts viennent garder son troupeau la nuit.

De nouvelles mesures contre les loups?

Comme lui, d'autres éleveurs ont connu de récentes attaques de leur troupeau. C'est le cas d'un berger à Roquebrune-sur-Argens. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des loups ont attaqué ses chèvres, brebis et agneaux, laissant plusieurs animaux morts, selon Var-Matin.

Depuis le salon de l'agriculture à Paris, le président de la région Provence-Alpes-Côtes d'Azur Renaud Muselier a proposé de nouvelles mesures pour réguler la population de loups, avec notamment une augmentation des quotas d'abattage.

Emilie Roussey