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Effondrement d'un pont au Muy: comment va se dérouler l'évacuation des vacanciers par des militaires ce mardi

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Une trentaine de vacanciers vont être évacués par voie terrestre par des militaires. Leurs véhicules resteront cependant bloqués sur le domaine privé le temps de la reconstruction d'une passerelle.

Une trentaine de personnes en vacances dans une résidence bloquées depuis l'effondrement d'un pont au Muy (Var), vont être évacuées ce mardi 29 octobre, ont annoncé les autorités ce lundi. Elles seront pour cela prises en charge par des militaires qui passeront par une piste forestière en fin de matinée.

"Le domaine n'est pas coupé du monde, simplement il n'est pas accessible par une voie carrossable par des véhicules basiques qui sont très bas donc il faut emprunter les pistes qui sont interdites à la circulation (...) on va les descendre avec des camions et des véhicules 4x4", a expliqué le colonel Bertrand, délégué militaire départemental du Var, au micro de BFMTV.

Ces vacanciers, qui sont français, belges et hollandais, seront ensuite amenés en bus vers la gare la plus proche, c'est-à-dire la gare des Arcs à Draguignan, a de son côté indiqué Myriam Garcia, sous-préfète de Draguignan. Mais leur véhicule restera bloqué de l'autre côté du pont, dans la résidence de loisir des Canebières.

Trois évacuations ont déjà eu lieu, à l'aide d'un hélicoptère, ce dimanche 27 octobre, en direction d'Ehpad et d'hôpitaux pour des résidents dans le besoin. Une quatrième évacuation, cette fois-ci sans caractère urgent, a eu lieu ce lundi.

Une passerelle piétonne bientôt construite

Depuis son effondrement lié aux intempéries, le pont a été condamné, bloquant ainsi tout accès aux véhicules classiques à la résidence de loisir des Canebières. Pour permettre aux 600 résidents de circuler à nouveau librement, les propriétaires du lieu feront construire une passerelle pour piétons à proximité du pont endommagé dans les prochains jours.

"Elle aura vocation ensuite à s'élargir pour devenir une passerelle véhicules", a ajouté Myriam Garcia.

Les services de l'État vont faciliter grandement la mise en place de cette construction, a aussi indiqué la sous-préfète qui, malgré les "procédures à respecter", souhaite accélérer le processus "pour le bien des résidents."

L'étape d'après, selon la sous-préfète qui évoque des "offres", est de rebâtir un autre pont. Des contacts ont été établis avec le Centre national des ponts et de secours alors que des "entreprises qui disposent de ponts" ont également été jointes.

Cette démarche prendra "plusieurs semaines", souligne le gérant du domaine Richard Szczepanski qui estime le coût total de l'opération de "100.000€ à beaucoup plus".

Antoine Forestier, Emilie Roussey