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Attentat raciste de Puget-sur-Argens: Bruno Retailleau dénonce un crime "sans doute aussi antimusulman"

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Un homme a été tué et un autre a été blessé par balle à Puget-sur-Argens (Var), ce samedi 31 mai. Interrogé à l'Assemblée nationale ce mardi 3 juin, le ministre de l'Intérieur a qualifié l'acte de crime "sans doute aussi antimusulman".

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a estimé ce mardi 3 juin que le meurtre d'un Tunisien à Puget-sur-Argens (Var) était "clairement un crime raciste", "sans doute aussi antimusulman" et "peut-être aussi un crime terroriste".

"Le racisme, ce n'est pas la France", a ajouté Bruno Retailleau à l'Assemblée nationale, en assurant après ce crime "prémédité" et "signé" remontant à samedi 31 mai que "la République ne fait aucune différence entre la couleur de la peau, les origines ou bien les croyances".

Ce crime, qui s'est produit samedi, "a été prémédité et il est signé", a répété le minitre, reprenant des termes déjà employés la veille. Il avait alors parlé lundi soir d'un crime "raciste".

"Chaque crime raciste est un crime anti-français"

Ce mardi à l'Assemblée, le ministre a exprimé "une pensée émue" pour les victimes, "celui qui est mort, celui qui est blessé", ainsi que leurs familles, mais aussi pour "la communauté tunisienne".

Le ressortissant tunisien a été retrouvé à Puget-sur-Argens (Var), le corps criblé de cinq impacts de balles, comme en témoignent des documents judiciaires que BFMTV a pu consulter. Un ressortissant turc a été blessé au moment des faits.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a repris l'enquête, se saisissant pour la première fois d'investigations sur un homicide raciste lié à l'ultradroite.

"Je suis très heureux que le Pnat s'en soit saisi", a affirmé Bruno Retailleau. "J'espère que la justice sera intraitable et implacable pour ce qui constitue un crime anti-français", a-t-il ajouté, répétant que "chaque crime raciste est un crime anti-français".

A. La. avec AFP