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Alex Hitchens, Nasdas, AD Laurent… Retrouvez toutes les déclarations de l'audition des influenceurs controversés à l'Assemblée nationale

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Ce mardi 10 juin, dès 16 heures, Alex Hitchens, Nasdas, AD Laurent et Julien et Manon Tanti sont auditionnés par la commission d'enquête sur les effets psychologiques de Tiktok sur les mineurs.

C'est la fin de ce direct

C'est la fin de ce direct. Après près de quatre heures d'auditions consacrées aux influenceurs, la commission a donné rendez-vous jeudi, jour où elle interrogera des représentants et des salariés de Tiktok.

"Je vous jure qu'on n'incite pas au harcèlement", affirme Nasdas

Face à une députée lui demandant s'il était conscient de banaliser la violence sur les réseaux sociaux avec ses contenus, Nasdas a affirmé que ce n'était pas le cas. "Mon contenu, en aucun cas, il n'incite au harcèlement de qui que ce soit. Je n'incite personne à aller harceler personne", a assuré l'influenceur.

"Je vous jure qu'on n'incite pas au harcèlement", a-t-il ajouté.

Nasdas a aussi été interrogé sur les dramas, définis par l'Assemblée comme des épisodes de harcèlement sur les réseaux sociaux. Reconnaissant que les dramas font plus de vues et rapportent plus d'argent que de faire de la pédagogie, l'influenceur a alors donné sa définition d'un drama.

"Vous savez, un couple qui se sépare, c'est un drama. Pas besoin d'avoir un harcèlement", a fait savoir Nasdas.

"J'aurais aimé qu'on parle plus de l'algorithme Titkok", reproche Nasdas

Après plus d'une heure d'audition, l'influenceur a reproché à la commission de ne pas l'avoir interrogé sur Tiktok. "J'aurais aimé qu'on parle plus de l'algorithme de Tiktok. Je m'étais préparé", a-t-il souligné.

Alors que l'audition n'est pas encore terminée, Nasdas a indiqué avoir l'impression" que celle-ci a servi à l'attaquer plutôt qu'à l'interroger sur le réseau social chinois.

"Il y a des choses qui sont mises en scène et d'autres qui sont réelles", reconnaît Nasdas

Interrogé sur une dispute qui a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux et sur laquelle on voit Djibril jeter son téléphone sur sa compagne, Nasdas a reconnu que cette scène était surjouée.

"Il y a des choses qui sont mises en scène et d'autres qui sont réelles (...) Cette scène-là, oui, elle a été surjouée, je le dis clairement. "Beaucoup diront que j'ai dit ça pour défendre Djibril, d'autres diront 'ouais, il essaye de cacher la vérité'. Non, à l'heure actuelle, Djibril et Inès sont ensemble", a expliqué l'influenceur.

"Il est hors de question que sous mon toit ou ma responsabilité, il se passe quelque chose comme ça et avec ma conscience, le filmer et le poster. Je sais quand même ce que je fais (...) et je ne vais pas m'envoyer à l'abattoir", a affirmé Nasdas.

"Je ne pensais pas tomber sur des questions aussi floues", s'agace Nasdas

L'influenceur a fait part de son agacement après qu'un député lui a demandé s'il avait déjà donné de l'argent à des mineurs et à des politiques.

"Je pensais qu'en arrivant ici, on est quand même à l'Assemblée nationale (...) Je ne pensais pas tomber sur des questions aussi floues", a reproché Nasdas. "C'est quoi la prochaine ? Est-ce que j'ai financé l'armée du Tchad?", a-t-il ajouté, estimant que la question était "hors sujet".

Nasdas a néanmoins reconnu avoir donné de l'argent à des mineurs, mais par le biais d'"actions sociales" comme le nettoyage de rues. "C'est vraiment des actions sociales que j'ai menées", a assuré l'influenceur, précisant avoir rémunéré les jeunes ayant effectué celles-ci jusqu'à 50 euros.

"Sur ma pause, j'ai vraiment besoin de prendre du recul", admet Nasdas

Lors de son audition, l'influenceur est revenu sur le sujet de la santé mentale. "Il y a eu beaucoup de créateurs qui sont passés avant moi" et c'est dur pour nous aussi, a souligné, reconnaissant "qu'il y a beaucoup de choses" qu'il n'arrive plus à maîtriser sur les réseaux sociaux.

"J'ai une vie de famille (...) Nous aussi, notre santé mentale, elle est impactée", a admis Nasdas, ajoutant que "la santé mentale d'un créateur de contenu vient aussi" de son nombre de vues, de sa popularité.

L'influenceur est également revenu sur sa pause, annnoncée ce mardi, précisant arrêter pour "deux, trois ans. "Je ne reviendrai pas avant", a-t-il assuré. "Sur ma pause, j'ai vraiment besoin de prendre du recul", a indiqué Nasdas.

La publication de Manon Tanti jugée "illégale" supprimée d'Instagram

Quelques minutes après avoir été épinglée par le président de la commission sur les influenceurs controversés et Tiktok, la publication Instagram de Manon Tanti a été supprimée de la plateforme.

Arthur Delaporte expliquait qu'il s'agissait d'une publication "illégale" puisque si la mention d'une collaboration commerciale était bien indiquée, celle-ci mettait en scène des enfants, qui n'avaient pas signé de contrat de mannequinat, comme le stipule la loi influenceur.

Une publication Instagram supprimée par Manon Tanti
Une publication Instagram supprimée par Manon Tanti © Tech&Co

"Arrêtez de croire au rêve Nasdas", implore l'influenceur

Populaire auprès des jeunes sur Snapchat, l'influenceur a demandé à ses fans d'"arrêter de croire au rêve Nasdas". "Cette dernière année, j'ai ralenti énormément sur les vidéos, sur les dons", a fait savoir Nasdas, rappelant qu'il a été gardien d'immeuble avant de percer.

S'il fait toujours des dons, il ne les filme plus désormais, a précisé l'influenceur. Il a aussi pointé du doigt la "responsabilité parentale", déplorant que des parents laissent leurs jeunes enfants se déplacer à des kilomètres de chez eux pour le voir.

"Je le dis. Arrêtez de venir", a répété Nasdas à plusieurs reprises.

"Pour percer, Tiktok, c'est un tremplin", reconnaît Nasdas

S'il est surtout présent sur Snapchat, l'influenceur a reconnu que le réseau social chinois était "un tremplin" "pour percer". "Le réseau social pour avoir plus d'audimat aujourd'hui, c'est Tiktok", a-t-il affirmé.

Si Nasdas s'est lancé sur Tiktok et a obtenu la certification, il a précisé n'avoir publié "qu'une soixantaine de vidéos" sur la plateforme.

"Ma source principale de revenus, elle vient de Snapchat", affirme Nasdas

Lors de son audition, l'influenceur a affirmé ne toucher presque rien sur Tiktok. "Ma source principale de revenus, elle vient de Snapchat", a-t-il rappelé, estimant que ses revenus provenant du réseau social chinois représentent seulement 0,1% de l'ensemble de ses revenus.

"Je ne suis pas du tout un expert de Tiktok", a-t-il en outre assuré.

La star de Snapchat Nasdas est le dernier à être entendu

La fin des auditions approche. Nasdas, l’influenceur numéro 2 de Snapchat, s’apprête à être entendu par les députés de la commission d’enquête Tiktok.

Le vidéaste documente la “vie des quartiers. Mais il est surtout connu pour distribuer de l’argent en live ou dans la rue à des jeunes dans le besoin.

L'influenceur Nasdas.
L'influenceur Nasdas. © Capture d'écran / Assemblée nationale

Il accueille des jeunes en difficulté, comme des SDF, qu'il loge dans une villa pour les filmer comme dans une téléréalité. Plusieurs internautes l'accusent ainsi d’exploiter la misère pour faire de l’audience.


Son portrait est à retrouver ici.

"Une collaboration illégale" repérée chez Manon Tanti

Arthur Delaporte, président de la commission, annonce qu'il va signaler à la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes une des publications du couple sur Instagram, qu'il considère comme "illégale".

Il s'agit d'une collaboration commerciale - indiquée comme telle, contrairement aux propos d'Arthur Delaporte - mais qui met en scène les enfants de Manon et de Julien Tanti, ce qui n'est pas légal, puisque les enfants auraient dû signer un contrat de mannequinat.

"Nul n'est censé ignorer la loi," rappelle le député.

"Je n'influence personne," estime Julien Tanti

Julien Tanti confirme être "encore" chez Shauna Events. Il s'agit de l'agence d'influenceur dirigé par Magali Berdah.

Manon Tanti, de son côté, est chez Oui L'Agence et Shauna Events: "Elle n'est plus en exclusivité chez Shauna Events."

Julien Tanti regrette néanmoins être considéré comme un influenceur: "Je ne me vois pas comme un influenceur, je fais de la télé-réalité. Je n'influence personne."

"Avec ou sans mes enfants, je gagne ma vie," précise Manon Tanti

"Mes enfants font partie de mon quotidien", explique Manon Tanti, qui précise qu'ils ne font pas de placements de produits.

"Avec ou sans mes enfants, je gagne ma vie."

Elle raconte que ce sont souvent ses enfants qui demandent à apparaître dans ses vidéos, notamment pour réaliser des activités: "C'est autre chose que de les mettre devant la télévision."

"Je suis la première à trouver que sur Tiktok, il y a des contenus qui ne sont pas adaptés a un public jeune," ajoute Manon Tanti.

Les comptes Instagram de ses enfants sont d'ailleurs gérées par l'influenceuse directement.

"Si les réseaux sociaux demandaient une pièce d'identité à chaque inscription, ça éviterait d'avoir des adolescents qui suivent nos comptes."

"Tiktok, c'est 1% de mes revenus," assure Manon Tanti

Interrogée sur ses revenus sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur Tiktok, Manon Tanti explique que la plateforme ne représente que "1%" de ce qu'elle perçoit en tant qu'influenceuse.

Elle assure également être éligible à la monétisation sur la plateforme depuis "peu de temps" et qu'elle ne poste "pas assez" de vidéos pour que cela soit rentable.

"Je ne suis pas très fan des lives matchs," renvoyant cette activité à son compagnon Julien Tanti, "qui est un animateur".

"Je ne suis pas une influenceuse problématique", assure Manon Tanti

L'influenceuse a dit regretter la manière dont l'audition a été préparée, notamment sur l'aspect public, ajoutant ne pas être une influenceuse problématique.

"J'aimerais comprendre pourquoi vous affirmez" que je suis problématique lors de cette audition, a-t-elle déclaré.

Le couple Manon et Julien Tanti va être auditionné

Deux pour le prix d’un! Il est 17h30, la troisième audition va bientôt commencer. Cette fois-ci, c’est au tour du couple Julien et Manon Tanti.

Les influenceurs Manon et Julien tanti.
Les influenceurs Manon et Julien tanti. © capture d'écran / Julien Tanti

Les anciens candidats de téléréalité, suivis par 869.000 et 1,3 million d’abonnés sur Tiktok, partagent leur quotidien dubaïote sur les réseaux sociaux.  Régulièrement, ils filment leur vie de famille, et donc, leurs enfants de 4 et 7 ans. Une pratique qui peut parfois porter atteinte à leur image.

"Respectez ma liberté de création," réclame AD Laurent

"Je bosse avec une équipe surencadrée, c'est quand même un boulot que je fais, et je demande aux gens de respecter ma liberté de création artistique," dénonce AD Laurent.

L'influenceur est "aux côtés" des parlementaires souhaitant éventuellement interdire les contenus Tiktok aux personnes mineurs.

Il explique en outre "ne pas faire la promotion" de collaboration dans la pornographie sur ses lives Tiktok.

AD Laurent balaie les accusations de transphobie

"Quand je prends une personne trans, j'ai quand même le droit de poser des questions," affirme AD Laurent, qui n'a "aucun jugement" envers les personnes homosexuelles, transgenres ou encore lesbiennes.

"Je suis curieux, je pose des questions, car ça m'intéresse," estime l'influenceur.

Sur la disponibilité de vidéos porngraphiques le mettant en scène sur X, et pas uniquement sur des plateformes privées, il explique qu'il faut modifier les paramètres d'un compte pour voir des contenus "sensibles".

Sur Onlyfans et Mym, ces deux plateformes nécessitent une authentification spéciale pour vérifier la majorité de l'utilisateur.

AD Laurent assure ne pas promouvoir sa carrière d'acteur porno

Se désolant de voir des utilisateurs mineurs le suivre et vouloir en savoir plus sur son mode de vie, AD Laurent explique qu'il ne cherche pas à promouvoir ses activités d'acteur pornographique.

Néanmoins, il révèle avoir tout de même eu l'occasion de renvoyer ses abonnés Tiktok sur d'autres réseaux sociaux: "Aucun mineur ne peut avoir accès à mes plateformes privées", assure l'influenceur, qui évolue également sur Onlyfans.

"Je ne suis pas masculiniste," explique AD Laurent

"Je ne peux pas choisir ma communauté," assure AD Laurent, qui dit être "très fier" d'avoir été dans la télé-réalité et le contenu pour adulte.

Il se dit également "totalement opposé" aux idées promues par Isac Mayembo/Alex Hitchens. Selon AD Laurent, il modifie son contenu en fonction des plateformes, et n'avoir "jamais" réalisé du contenu à caractère sexuel sur son compte Tiktok.

"Il faudrait mettre en place un contrôle efficace" propose AD Laurent

"Toutes les personnes sur mon live étaient majeures et consentantes", répète AD Laurent, qui assure comprendre l'intérêt de la commission d'enquête.

"Si les conclusions de votre commission montrent que certains contenus ont des effets négatifs sur les mineurs, alors je serais bien évidemment le premier à demander à ce qu'ils n'aient pas accès à ces contenus. Il faudrait mettre en place un contrôle efficace", conclut-il.

AD Laurent: "J'ai utilisé ma plateforme de manière responsable"

"On me juge non pas pour ce que je dis, mais pour ce que je suis", ajoute AD Laurent. "On me méprise", regrette-t-il.

"Je n'ai jamais encouragé un public mineur à consommer du contenu inadapté (...) J'ai utilisé ma plateforme de manière responsable en diffusant des messages de prévention.

AD Laurent assure "respecter les codes de la plateforme"

Après avoir rappelé son parcours et comment AD Laurent est devenu "créateur de contenus" et non influenceur, le vidéaste insisste: "mes vidéos pornographiques sont uniquement disponibles sur les plateformes pour adulte."

"Je n'ai pas reçu de questions au préalable, contrairement à d'autres", déplore AD Laurent. "Je réfute ces accusations. Mes contenus sur Tiktok reprenaient les codes de la téléréalité, tout en respectant les codes de la plateforme, notamment en matière de nudité."

"Je parle parfois de sexualité mais je ne diffuse aucun contneu érotique sur Tiktok", insiste-t-il.

AD Laurent
AD Laurent © capture d'écran

"Nous ne sommes pas ici dans un tribunal", rappelle Arthur Delaporte

"Nous ne sommes pas ici dans un tribunal, nous ne souhaitons pas nous subsituter à la justice", rappelle Arthur Delaporte, président de la commission, en préambule de l'audition d'AD Laurent.

C’est au tour d’AD Laurent d’être entendu

C’est sûrement une des auditions les plus attendues. AD Laurent va être auditionné dans quelques minutes.


L’ancien candidat de téléréalité devenu acteur porno devrait être questionné sur les contenus sexistes et virilistes qu'il diffuse et qui peuvent influencer les plus jeunes.


A la suite du signalement d’Aurore Bergé en mai dernier, son profil Tiktok a tout simplement été supprimé.


Son portrait est à retrouver ici.

AD Laurent
AD Laurent © Youtube/Adrien Laurent

L'audition est suspendue

L'audition de l'influenceur masculiniste Alex Hitchens est suspendue depuis 16h24.

La série d'auditions devrait reprendre à 16h45 avec AD Laurent.

Alex Hitchens s'agace et quitte l'audition

Alex Hitchens explique "adoucir" certains termes pour contourner la modération des plateformes. Si le vidéaste confirme avoir tenu des propos comme "p*tes", il assure ne pas l'avoir fait sur Tiktok, mais dans un live Youtube.

"Le gros problème de Tiktok, c'est la désinformation. Vous êtes en train d'isoler mon propos", rétorque Alex Hitchens. "Vous avez pris 10 secondes d'un propos de 8 minutes."

Le vidéaste a finalement quitté violamment l'audience à 16h24, bien avant la fin de la séance.

"Je pense qu'un jeune homme de 13 ans devrait suivre mes conseils", assure Alex Hitchens

Interrogé sur l'impact de ses contenus sur les jeunes, Alex Hitchens se défend.

"On pourrait juger mes contenus de problématiques, mais c'est un terme suggestif. Je ne correspond à aucune infraction. Je ne trouve pas que mes propos soient problématiques", lance l'influenceur masculiniste.

Son compte Tiktok avait pourtant déjà été banni de la plateforme. "Les femmes qui ne sont pas d'accord avec moi signalent les vidéos et au bout d'un certain nombre de signalements, la vidéo saute", rétorque-t-il.

"Mais je pense qu'un jeune homme de 13 ans devrait suivre mes conseils, je donne de bons conseils pour la jeunesse", ajoute-t-il.

"Je ne suis pas modérateur" rappelle Alex Hitchens

Interrogé sur l'âge de sa communauté, Alex Hitchens assure avoir du mal à connaître l'âge exact de sa communauté. Il confirme en revanche être suivis par des jeunes de moins de 18 ans.

"Je ne suis pas modérateur, je ne peux pas trier mon live. Quand vous avec 4.000 personnes en direct, forcément, il y a des mineurs", confirme-t-il.

"Ce qui fonctionne le mieux, c'est le contenu qui choque" assure Alex Hitchens

"Ce qui fonctionne le mieux, c'est le contenu qui choque. Tout se base sur les premières secondes", assure Alex Hitchens. "Plus c'est cash, plus c'est clair, plus ça fonctionne."

Le créateur a percé en 2021 avec des contenus de séduction, notamment avec la "drague de rue". Malgré tout, il assure n'avoir jamais touché à l'argent de la monétisation sur Tiktok. Ses revenus viendraient de ses coaching en séduction.

Selon Alex Hitchens il faudrait "interdire Tiktok"

L'audition d'Alex Hitchens a commencé. L'influenceur masculiniste assure qu'il "faut interdire Tiktok parce que cette plateforme est néfaste".

Alex Hitchens
Alex Hitchens © capture d'écran

L’audition d’Alex Hitchens va commencer

La série d’auditions va commencer avec celle de l'influenceur Alex Hitchens.

Dans ses vidéos, le vidéaste masculiniste s'autoproclame "coach en séduction".

L’influenceur a souvent eu des propos misogynes. Il prône par exemple la violence physique et considère par exemple que "si ta femme fait une bêtise, il faut la punir".

Les auditions sont également retransmises en direct sur BFM2.

Les influenceurs vont être questionnés sur leurs contenus et leur modèle économique

Et les 5 profils n'ont pas été choisis au hasard. Leurs noms sont ceux qui sont arrivés en tête des plus de 30.000 réponses de la grande consultation citoyenne, lancée de mars à fin mai.

Les députés entendent les questionner sur leurs contenus parfois sexistes et violents qui peuvent influencer les plus jeunes, comme c'est le cas pour AD Laurent et Alex Hitchens, leur modèle économique, leurs relations parasociales parfois poussées à l'extrême, comme avec Nasdas. L'exposition de jeunes enfants sur les plateformes, une pratique courante pour le couple Tanti, sera également au coeur des débats.

Les auditions commencent dès 16 heures. Chacun des influenceurs aura 45 minutes pour répondre aux interrogations de la commission.

Bienvenue sur ce direct des auditions des influenceurs à l'Assemblée nationale

C'est le jour J. Dans moins d'une heure, cinq influenceurs, Nasdas, AD Laurent, Alex Hitchens, Manon et Julien Tanti, vont être auditionnés par la commission d'enquête parlementaire sur les effets psychologiques de Tiktok sur les mineurs.

Après avoir entendu plus de 80 spécialistes, dont des économistes, des psychologues ou encore plusieurs victimes, c'est donc au tour des créateurs de contenus controversés.

Salomé Ferraris, Sylvain Trinel et Kesso Diallo