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Seine-Maritime

Rouen: une cagnotte lancée pour les proches de la cycliste morte percutée par une camionnette

Le vélo d'une des victimes percutées par la conductrice d'une camionnette à Rouen (Seine-Maritime), le 14 janvier 2025.

Le vélo d'une des victimes percutées par la conductrice d'une camionnette à Rouen (Seine-Maritime), le 14 janvier 2025. - BFM Normandie

Une cagnotte destinée à venir en aide aux proches de la cycliste tuée dans un accident de la route a été lancée en ligne. La conductrice a été mise en examen et placée en détention.

Une initiative pour soutenir les proches d'Elina. Après la mort de la cycliste âgée d'une vingtaine d'années, le 14 janvier dernier, après avoir été percutée par une camionnette à Rouen, une cagnotte en ligne a été lancée, relaie Paris-Normandie. Elle est ouverte à tous et disponible sur la plateforme Cotizup sous le nom "Pour Elina". Le montant récolté à ce stade n'est pas connu.

La cagnotte a été relayée par l'association cycliste de Rouen Sabine, qui explique qu'elle a été créée il y a une semainee par des proches de la victime, "en soutien pour la famille".

"Cela servira à aider ses proches pour les frais judiciaires", ont indiqué les proches à l'association Sabine.

La conductrice mise en examen pour meurtre

La conductrice de la camionnette avait pris la fuite après avoir percuté les trois cyclistes mais avait été rapidement interpellée à Buchy, à une trentaine de kilomètres.

Elle a été mise en examen pour "meurtre, tentative de meurtre, refus d'obtempérer aggravé et dégradation du bien d'autrui" et placée en détention provisoire, a indiqué le procureur de Rouen. De plus, la conductrice a commis de "nombreuses infractions routières durant la poursuite", qui ont conduit huit autres personnes à porter plainte.

Quatre armes retrouvées

Quatre armes de catégorie C, armes à feu nécessitant un permis, ou D, qui peuvent être achetées et détenues librement sous conditions, par exemple bombe lacrymogène ou arme de collection, avaient été retrouvées dans la camionnette de la quadragénaire.

"Elle a mis les faits en relation avec un profond mal-être psychologique, dont elle impute la cause à un différend ancien avec son employeur (...). Une première expertise psychiatrique a conclu à une responsabilité pénale, mais avec une altération du discernement pendant les faits", a indiqué le procureur.

Glenn Gillet avec AFP