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Oissel: un homme condamné après avoir incendié sa voiture pour frauder l'assurance

La justice représentée. (Photo d'illustration)

La justice représentée. (Photo d'illustration) - Michael Coghlan - CC - Flickr

Après avoir porté plainte pour l'incendie volontaire de sa voiture, l'homme avait déclaré un sinistre à son assurance. Problème, les caméras de vidéosurveillance d'Oissel l'avaient filmé en train de mettre le feu à son véhicule.

Rattrapé par la patrouille. Un homme a été condamné à dix mois de prison avec sursis par le tribunal de Rouen ce mercredi 13 novembre pour avoir volontairement incendié sa voiture à Oissel (Seine-Maritime) avant de déclarer le sinistre à son assurance, indique le parquet de Rouen à BFM Normandie.

La scène capturée par une caméra de vidéosurveillance

Le 26 octobre dernier, ce dernier stationne sa voiture rue Lecomte. Il se munit d'un diluant pour peinture, liquide inflammable, et asperge le siège avant d'allumer le feu avec un briquet. Une fois les portes fermées, il quitte les lieux, laissant son véhicule brûler.

24 heures plus tard, le 27 octobre, il se rend au commissariat de Rouen pour déposer plainte pour "incendie volontaire". Il effectue également une déclaration de sinistre à son assurance.

Toutefois, le jour de l'incendie, une caméra de surveillance de la police municipale d'Oissel capture la scène. Dessus, l'homme est aperçu en train de stationner sa voiture, avant de l'incendier.

Il est finalement interpellé mercredi 13 novembre et placé en garde à vue. Lors de cette dernière, il reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Dans la même journée, il est déféré devant le procureur de la République de Rouen en vue d'une comparution de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour tentative d’escroquerie et dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles.

Sans aucun antécédent judiciaire, l'homme a été condamné à 10 mois d’emprisonnement avec sursis ainsi qu’à une privation du droit d’éligibilité pendant 2 ans à titre de peine complémentaire.

Martin Regley Journaliste