Jeune tué près d'une boite de nuit dans le Calvados: le suspect mis en examen et écroué

Le parquet de Caen annonce qu'un homme de 24 ans a été mis en examen ce mardi 1er octobre et écroué. Il est suspecté d'avoir poignardé un jeune de 17 ans à la sortie d'une boîte de nuit ce dimanche 29 septembre.

Un homme de 24 ans a été mis en examen ce mardi 1er octobre pour meurtre et écroué après la mort ce dimanche 29 octobre d'un jeune de 17 ans poignardé lors d'une bagarre à l'extérieur d'une discothèque à Subles (Calvados), a annoncé le parquet de Caen.

Le suspect, "intérimaire dans le bâtiment, dont les vêtements et les mains étaient ensanglantées", avait été interpellé sur place peu après la rixe, a précisé dans un communiqué le procureur de la République de Caen Joël Garrigue.

Selon les témoignages recueillis par les gendarmes, le jeune homme avait "été vu ramassant un couteau qui a été retrouvé dans sa poche". La victime, âgée de "17 ans et demi", avait reçu, au cours d'une bagarre impliquant une vingtaine de personnes et ayant éclaté entre 6H00 et 7H00 aux abords d'une boîte de nuit, "plusieurs coups de couteau qui l'ont atteint dans le dos et en zone cervicale", toujours selon le procureur.

Il encourt jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle

L'adolescent est décédé sur les lieux à 7H44. "Après avoir nié toute implication dans le décès de la victime", le suspect "a expliqué durant sa garde à vue qu'il avait initialement essayé de s'interposer dans la bagarre qui se déroulait devant la boîte de nuit". Il avait alors reçu "des coups de poings et des jets de gaz lacrymogène".

"Sans pouvoir expliquer les raisons de son geste, il reconnaissait finalement avoir pris le couteau, en avoir déplié la lame et avoir frappé avec cette arme la première personne se trouvant devant lui, sans intention de tuer selon ses dires", ajoute M. Garrigue.

Une information judiciaire a été ouverte pour meurtre. Déféré à l'issue de sa garde à vue, le jeune homme a été placé en détention provisoire. La peine encourue est de 30 ans de réclusion criminelle.

A.V. avec AFP