Incendie d'ExxonMobil: Atmo Normandie a enregistré une "hausse modérée" du dioxyde de soufre dans l’air

L'organisme Atmo Normandie a dévoilé ce mardi 12 mars les résultats des analyses de la qualité de l'air après l'incendie qui s'est déclaré au sein de la raffinerie ExxonMobil à Port-Jérôme-sur-Seine.

Après l'incendie qui s'est déclaré au sein de la raffinerie ExxonMobil à Port-Jérome-sur-Seine le lundi 11 mars, une "hausse modérée et ponctuelle du dioxyde de soufre" dans l'air a été enregistré par Atmo Normandie.

Pas de hausse des particules fines

L'organisme chargé de surveiller la qualité de l'air dans la région a dévoilé ce mardi 12 mars les mesures réalisées grâce à deux stations situées à proximité de l'usine. "La station de Notre-Dame-de-Bliquetuit, au niveau de la Maison du parc naturel régional, a mesuré un maximum de 16 µg/m3 d’air en moyenne horaire à 2h du matin. Ensuite c’est celle de Port-Jérôme-sur-Seine qui a détecté un maximum horaire de 85 µg/m3 à 9h", détaille Atmo Normandie.

"Pour comparaison, le 1er seuil du dispositif d’alerte à la pollution de l’air est fixé à 300 µg/m3. Le dioxyde de soufre est un gaz polluant traceur de l’activité de raffinage du pétrole", poursuit l'organisme qui ajoute ne pas avoir relevé de "hausse significative" pour les concentrations de particules PM10 ou PM2,5 dans l'air.

D'après les modélisations d'Atmo Normandie, le panache de fumée s'est dirigé vers l'Est. Des traces éventuelles de suie sont recherchées dans le secteur et seront analysées pour déterminer "leur composition chimique".

Atmo Normandie recommande, pour des riverains qui présenteraient des symptômes, de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.

Amaury Tremblay