Grève du 5 décembre: plusieurs écoles maternelles et élémentaires fermées à Rouen

Un enfant dans une école française en septembre 2021 (illustration) - Fred TANNEAU / AFP
Dans le cadre d'un mouvement de grève national, de nombreuses perturbations sont à prévoir dans les écoles municipales et les services périscolaires pour la journée du jeudi 5 décembre à Rouen, a annoncé la ville ce mardi 3 décembre sur X.
Les écoles maternelles Joséphine Baker, Achille Lefort et Louis Pasteur et les écoles élémentaires Laurent de Bimorel, Guy de Maupassant et François Villon seront complètement fermées.
De nombreuses structures ont également prévu de fermer les accueils du matin et du soir, ainsi que la restauration, comme les maternelles Honoré de Balzac, Marcel Cartier ou encore Camille Claudel. En revanche, les Fabulettes, Pauline Kergomard et Saint-Julien Pépinières qui conservent la cantine.
Au cas par cas
Du côté des écoles élémentaires, pas d'accueil ni de restauration pour Bachelet, Honoré de Balzac, Marthe Corneille et Jules Ferry. En revanche, certaines proposent la possibilité aux familles de fournir un pique-nique aux enfants. C'est le cas à Claude Debussy, Anatole France et Benjamin Franklin.
Enfin, d'autres écoles élémentaires conservent uniquement l'accueil du soir: Claude Debussy, Benjmin Franklin, Clément Marot et Charles Nicolle.
Pour autant, quelques écoles fonctionneront normalement. Parmi les maternelles, il s'agit du Hameau des Brouettes, de Jean de La Fontaine et d'Anatole France. C'est aussi le cas de l'école élémentaire d'André Pottier. La liste détaillée des perturbations est à retrouver sur le site de la ville de Rouen.
Dans toute la France, des syndicats représentatifs des différentes professions de l'enseignement vont se mobiliser ce jeudi 5 décembre, comme le reste de la fonction publique. Les professeurs lèvent le pied pour dénoncer les nouvelles coupes prévues dans le budget 2025 dans toute la fonction publique.
Plus particulièrement, ils demandent au ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian de "renoncer" aux trois jours de carence, la diminution de l'indemnisation des jours d'arrêt maladie, et le non-versement de la Garantie individuelle du pouvoir d'achat (Gipa), comme le résume l'intersyndicale.