Fécamp: la mairie s'excuse après la découverte de champignons sur les murs d'une école maternelle

Le maire, David Roussel, s'est déplacé le mardi 17 décembre à l'école du Parc pour constater l'ampleur des dégâts.

Une situation alarmante et un vrai ras-le-bol. Ce mardi 17 décembre, le maire a répondu à l'appel des parents d'élèves de l'école maternelle du Parc dans le quartier du Ramponneau de Fécamp. Ceux-ci dénonçaient l'apparition de champignons sur les murs du lieu, rapporte Paris-Normandie.

En début de semaine, ils s'étaient aperçus du retour de moisissures pendant le week-end, alors qu'elles avaient pourtant été retirées par les services municipaux quelques jours plus tôt. Raison pour laquelle, ils sont allés demander un rendez-vous avec la mairie "pour faire bouger les choses".

"C’est une situation inacceptable. Je vous présente toutes les excuses de la Ville", a déclaré David Roussel, le maire, lors de leur rencontre ce mardi après-midi.

La situation est en réalité loin d'être nouvelle selon les parents, alertés par les conditions dans lesquelles leurs enfants doivent évoluer. Ils s'en sont déjà plaints sur les réseaux sociaux.

Des améliorations promises pour le retour des vacances

"L’école prend l’eau. Des seaux sont régulièrement positionnés en raison de fuites du toit", témoignent Laure, Blanche et Anaïs, trois mères, auprès du média local.

"Je ne voulais plus mettre mon enfant à l’école, par crainte qu’il tombe malade", avoue de son côté Kévin, père d’un garçon de 3 ans, finalement dissuadé par la maman.

Il y a un an, la Ville avait déjà été prévenue de ce contexte préoccupant et des travaux avaient été promis. Si certaines opérations ont bien eu lieu, les problèmes d'infiltrations n'ont pas tous été résolus.

"C’est un travail d’étanchéité assez compliqué", rétorque l'un des représentants des services techniques de Fécamp, soulignant "l’architecture particulière et avec beaucoup d’ouvertures à calfeutrer".

Les parents d'élèves s'inquiètent par ailleurs des soucis liées à la température dans le dortoir, où les écoliers font la sieste. "Un jour de la semaine dernière, il y a eu 9 degrés puis le lendemain, 27 degrés. Le personnel nous avait dit d’apporter des couvertures", racontent Laure, Blanche et Anaïs.

Déjà évoquée le mois dernier au sein de l'établissement, la situation va être prise en charge par la mairie avec des améliorations annoncées pour le début d'année 2025. Un premier soulagement pour les parents qui attendent "une remise aux normes pour la sécurité des enfants".

Gabriel Joly