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Eure: un homme avoue avoir tué sa sœur, le suspect hospitalisé pour "des troubles psychotiques"

Gendarmerie, illustration.

Gendarmerie, illustration. - GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Un homme âgé de 36 ans a indiqué à la gendarmerie qu'"il avait tué sa soeur" le 20 juillet dans la commune de Fidelaire, dans l'Eure. La victime, mère de deux jeunes enfants a été retrouvé morte à son domicile avec "ses chevilles et ses poignets liés".

La gendarmerie a été contactée par le suspect. Au Fidelaire, une commune située dans le département de l’Eure, un homme a indiqué aux autorités qu'"il avait tué sa soeur", selon un communiqué du tribunal judiciaire d'Évreux transmis jeudi 24 juillet.

Suite à l'appel du suspect qui a eu lieu dimanche 20 juillet, les gendarmes se sont directement rendus au domicile de la victime. Selon le communiqué, le corps a été retrouvé "inanimé" sur place.

"Ses chevilles et ses poignets étaient liés par des vêtements et des foulards, et autour de son cou étaient également noués un vêtement et un foulard", précise la lettre.

L'homme a déjà fait l’objet de plusieurs condamnations

La victime était âgée de 42 ans. Elle était mère de deux jeunes enfants qui étaient absents sur les lieux au moment des faits.

Le suspect, âgé de 36 ans, qui a expliqué les faits auprès du centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie (CORG), a été "immédiatement interpellé par les gendarmes et placé en garde à vue".

Selon les premières informations du profil de l'homme, son état de santé a été déclaré "incompatible avec une mesure de garde à vue". Le mis en cause a donc fait l'objet "d’une mesure d’hospitalisation d’office prise par la préfecture de l’Eure". Cette mesure est "actuellement toujours en cours", indique le communiqué.

"Le mis en cause souffre de troubles psychotiques et le passage à l’acte apparaît être en lien avec un contenu délirant s’articulant autour de thématiques mystico-religieuses et de préjudice familial", explique le tribunal d'Évreux.

L'homme avait déjà fait l’objet de plusieurs condamnations pour "des délits routiers, des faits de rébellion, d’infractions liées aux stupéfiants et des faits de violences". Il consommait également "du cannabis depuis plusieurs années en grande quantité", mais avait récemment fini par arrêter d'en prendre.

Ilyana Hamiti