Municipales à Marseille: Sabrina Agresti-Roubache veut peser dans la campagne, "il va falloir compter avec moi"

La secrétaire d'Etat chargée de la Ville et de la Citoyenneté Sabrina Agresti-Roubache, le 17 avril 2024 à l'Élysée. - Bertrand Guay
"Il va falloir compter avec moi, ça, c’est une certitude". Dans un entretien publié ce lundi 23 dans La Provence, Sabrina Agresti-Roubache annonce son intention de peser dans la campagne pour les élections municipales de 2026.
Ancienne secrétaire d'État chargée de la ville et de la citoyenneté et ancienne députée Renaissance de la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône, Sabrina Agresti-Roubache est actuellement conseillère régionale.
Alors qu'elle avait déclaré "être en instance de divorce" avec Marseille après sa défaite aux législatives de 2024, elle assure vouloir réintégrer la vie politique marseillaise.
"Je ne me suis pas engagée auprès du président"
"Je ne compte pas laisser une voix que je représente et que j’incarne au placard", explique-t-elle. "Je suis conseillère régionale, j’ai été députée, j’ai été ministre. J’ai fait en trois ans ce que les autres font en 40 ans", ajoute-t-elle en insistant sur la nécessité du renouvellement de la classe politique.
Interrogée sur la stratégie d'union de la droite défendue par Renaud Muselier, désigné pour piloter la campagne municipal du parti présidentiel Renaissance, Sabrina Agresti-Roubache affiche son opposition.
"Je ne me suis pas engagée auprès du président de la République pour me ranger aux côtés de ceux qui nous tapent dessus toute la journée. Je parle de la droite de la droite de la droite… de Valérie Boyer", déclare-t-elle à nos confrères. "Les électeurs de Renaissance ne votent pas pour Valérie Boyer".
Concernant Martine Vassal, à qui Renaud Musselier a apporté son soutien, Sabrina Agresti-Roubache souligne que cette dernière ne s'est pas encore déclarée candidate.
"Je vois Marseille à 2050"
L'ancienne ministre assure, par ailleurs, vouloir continuer à combattre l’extrême droite, "qui n’a jamais été aussi forte à Marseille", affirme-t-elle.
"Mais moi, je vois Marseille à 2050. Je ne regarde pas quelle place je vais pouvoir avoir en 2026" déclare Sabrina Agresti-Roubache, ne donnant pas de détails sur son implication ou son rôle dans la future campagne.