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Halte soins addictions à Marseille: Benoît Payan assure qu'il ne laissera "pas des toxicomanes dans la rue"

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Le maire de Marseille a affirmé ce jeudi 11 janvier, attendre le feu vert du gouvernement pour savoir quand et où implanter une halte de soins addictions. Des concertations ont eu lieu autour du 110 boulevard de la Libération.

"Je ne laisserai pas des toxicomanes dans la rue". Invité de BFM Marseille Provence ce jeudi 11 janvier, Benoît Payan est revenu sur la possible implantation d'une halte soins addictions (HSA) appelée aussi "salle de shoot" dans la cité phocéenne. Le maire de Marseille affirme attendre un "feu vert du gouvernement".

"C'est un sujet qui a été parfaitement travaillé par Michèle Rubirola. Maintenant j'attends que le gouvernement me dise si oui ou non je peux faire la halte soin addictions", a-t-il déclaré sur BFM Marseille Provence.

"Je suis dans l'expectative. On a changé trois fois de ministre de la Santé et je n'ai pas de réponse. Je suis un peu suspendu et je trouve que c'est un peu long donc si ça va plus vite c'est mieux", a-t-il ajouté.

"Si ce n'est pas le 110, ça sera ailleurs"

Benoît Payan ne balaie néanmoins pas les inquiétudes des riverains. Deux concertations publiques ont lieu lundi 11 décembre et mercredi 13 décembre, au 110 boulevard de la Libération, dans le 4e arrondissement, les possibles futurs locaux de la HSA.

Les habitants ne sont pas sortis rassurés de ces deux rencontres, expliquaient-ils à l'époque à BFM Marseille Provence. Ils étaient d'ailleurs soutenus par la présidente de la métropole, Martine Vassal. Mais l'édile se veut rassurant.

"Je comprends qu'on puisse avoir peur quand on se dit qu'on va avoir à côté de chez soi une halte soins addictions à Marseille. Ça s'entend, c'est naturel. Je ne blâme pas les gens, je ne dis pas qu'ils ont tort", a assuré le maire de Marseille.

Néanmoins Benoît Payan le répète, il ne laissera "pas des toxicomanes dans la rue où que ce soit". "Un toxicomane dans la rue c’est un danger pour lui et pour les autres. Pendant des années, on a fait comme s'il n'y avait pas de toxicomanes dans la rue (...), ce n'est pas possible. Une halte soins addictions c'est un lieu où on va les chercher, on les soigne et on va les sortir de ce qu'ils font", a-t-il ajouté.

Le maire de Marseille s'est montré ferme ce jeudi, assurant que "là il y a un travail sur le 110 (boulevard de la Libération, NDLR), si ce n'est pas le 110, ça sera ailleurs".

Marine Langlois