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Covid-19: le conseil scientifique anticipe une situation "plus difficile" dans le sud de la France

Des infirmières s'occupent d'un patient touché par le Covid-19 dans une unité de soins intensifs à l'hôpital de la Timone, à Marseille, le 5 janvier 2022. (Photo d'illustration)

Des infirmières s'occupent d'un patient touché par le Covid-19 dans une unité de soins intensifs à l'hôpital de la Timone, à Marseille, le 5 janvier 2022. (Photo d'illustration) - Nicolas TUCAT

La cinquième vague Omicron aura un impact élevé sur les hôpitaux jusqu'à la mi-mars, selon la dernière note du Conseil scientifique.

La cinquième vague Omicron n'est pas encore derrière nous. Dans les régions du sud de la France, et notamment en Provence-Alpes-Côte d'Azur, la situation sanitaire va même "être plus difficile", selon le Conseil scientifique, dans leur dernière note de ce jeudi.

En cause, les "niveaux d'occupation des lits" qui "sont déjà similaires à ceux rencontrés au pic des vagues précédentes", explique le Conseil scientifique. À Marseille, 256 personnes atteintes du Covid-19 étaient hospitalisées à l'AP-HM le 7 janvier dernier, dont 67 en service de réanimation.

Un impact élevé mais "en partie gérable"

Le Conseil scientifique prévient que la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19 "n’est pas terminée et son retentissement sur le système de soins, va rester élevé mais en partie gérable, et ce jusqu’à mi-mars".

"Globalement, sauf surprise ou modifications majeures des comportements des citoyens (voir plus loin), le système hospitalier devrait tenir durant les semaines qui viennent malgré les problèmes liés aux absences du personnel", développe le Conseil scientifique.

Selon lui, 9 à 14 millions de Français "pourraient avoir déjà été infectés" par le variant Omicron depuis son apparition en décembre.

Shéhérazade Ben Essaid