Réforme des retraites: deux campus de l'Université Lyon 2 bloqués par des étudiants

Les étudiants ont décidé de bloquer l'accès aux campus Berges du Rhône et de Porte des Alpes pour une durée "indéterminée" à partir de ce lundi, 6 heures.

Les jeunes se mobilisent contre la réforme des retraites. En prévision de la mobilisation générale prévue ce mardi 7 mars, les étudiants de l'Université Lyon 2 ont organisé un blocage de leur université dès ce lundi.

Les campus universitaires des Berges du Rhône et de Porte des Alpes sont ainsi bloqués depuis 6 heures ce lundi matin, et ce pour une durée "indéterminée".

"Les conditions d'accueil des étudiant·es et personnels ne sont pas réunies. Aucune activité ne peut y avoir lieu ce jour", indique la faculté sur son compte Twitter.

Une "mobilisation qui se massifie"

Déjà, le 20 février dernier, des étudiants avaient bloqué le campus Porte des Alpes, situé entre Saint-Priest et Bron. Poubelles et barrières avaient été utilisées pour bloquer l'accès au campus.

Avec ce blocage, les étudiants veulent montrer leur mobilisation et leur détermination contre la réforme des retraites. Le mois dernier, la présidente de l'Unef Lyon, Manon Moret, se réjouissait d'une mobilisation grandissante chez les jeunes lyonnais "contre la précarité à vie que veut nous imposer le gouvernement".

"Aujourd'hui, à Lyon, on a une mobilisation qui se massifie chez les jeunes", avait-elle déclaré sur le plateau de BFM Lyon. "On passe d'un 19 janvier avec plusieurs centaines d'étudiants dans le cortège jeune, à un 31 janvier avec plusieurs milliers d'étudiants qui étaient présents dans la manifestation."

Plusieurs syndicats étudiants appellent à la manifestation ce mardi, voire au blocage de sites et établissements scolaires. Sur son compte Twitter, le syndicat Solidaires Etudiant-e-s Lyon appelle à "la grève générale" et à "soutenir les mobilisations étudiantes partout à Lyon".

Les lycéens se mobilisent également contre la réforme des retraites. Un syndicat lycéen avait réalisé en fin de semaine des tractages devant les établissements scolaires de Lyon.

Laurène Rocheteau