BFM Lyon
Lyon

Oullins-Pierre-Bénite: des salariés d'un centre social dénoncent des violences et des dégradations

placeholder video
Depuis le mois de février, les employés et bénévoles du centre social Graine de vie affirment être victimes d'incivilités. Avec les riverains, ils se sont réunis le 4 avril pour tenter de trouver des solutions, alors que la totalité des membres de la structure s'est mise en retrait.

Un climat de tensions s'est installé depuis le début de l'année à Oullins-Pierre-Bénite. Les employés et bénévoles du centre social Graine de vie affirment être victimes d'incivilités depuis le mois de février.

Insultes, dégradations de véhicules...

Insultes envers les animatrices, jets d'objets, volets cassés... Les salariés pensent qu'une bagarre entre jeunes serait à l'origine de ces dégradations. Ils se sont réunis le jeudi 4 avril pour en discuter devant la structure sociale.

Daniel Deléaz, directeur du centre social, témoigne des multiples faits auxquels les salariés ont fait face. "Ça s'est terminé par des insultes de leur part, des jets de yaourts et de cailloux sur le centre, des dégradations de véhicules", énumère-t-il.

Face à ces incivilités, les animateurs et bénévoles ont choisi de se mettre en retrait. Depuis deux mois, aucune animation jeunesse n'est ainsi organisée dans le centre social.

Un climat de tensions dans le quartier de Haute-Roche

Aujourd'hui, accompagnés des riverains, ils espérent trouver une issue en discutant notamment avec les parents, des assistantes sociales ou encore la mairie. L'heure est à l'action pour éviter que la situation ne s'envenime.

"Il y aura quand même une montée de tensions et de plus en plus de dégradations si on ne fait rien", affirme Nora, une habitante de Haute-Roche.

Dans ce quartier réputé calme, un climat de plus en plus tendu s'est installé, des habitantes évoquant des problèmes d'insécurité. Nadine raconte avoir déjà été confrontée à un feu déclenché derrière son immeuble. "J'ai ma mère qui habite au premier étage, ça lui a fait beaucoup de mal, elle étouffait s'était horrible", raconte-t-elle.

Pour tenter d'apaiser les tensions, la mairie a déployé des effectifs supplémentaires de police municipale et a augmenté les rondes jusqu'à une heure du matin.

Joseph Grosjean, Mélanie Hennebique