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Lyon: la station de métro Vieux-Lyon très exposée à la pollution aux particules fines

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L'observatoire régional ATMO a publié son étude annuelle sur la qualité de l'air dans le métro lyonnais menée en 2020.

La pollution ne s'arrête pas au réseau routier. Les stations de métros sont aussi exposées à la pollution aux particules fines PM10 (taille en microns), en témoigne la nouvelle étude d'ATMO Auvergne-Rhône-Alpes sur la qualité de l'air dans 36 stations du réseau métropolitain lyonnais sur les lignes A, B et D lors de l'année 2020.

Selon l'observatoire de la qualité de l'air, c'est la station Vieux-Lyon sur la ligne D qui enregistre les concentrations moyennes en PM10 les plus élevées avec 162 µg.m-3 (microns par mètre cube).

"Cette station est la plus profonde du métro lyonnais. Sa situation est probablement défavorable avec des quais étroits, des plafonds assez bas et en voute, et une capacité de renouvellement d’air faible. Cela pourrait expliquer en partie les fortes concentrations en PM10", explique ATMO dans son étude.

Suivent ensuite les stations Bellecour sur la ligne A (129) et Saxe/Gambetta sur la ligne B (92).

Vaulx-en-Velin, bonne élève de l'étude

La station Vaulx-en-Velin/La Soie sur la ligne A fait au contraire figure de bonne élève, avec seulement une concentration en PM10 de 27 µg.m-3 en moyenne. Un constat qui s'explique par "des volumes importants avec des ouvertures zénithales permettant certainement une plus grande dispersion des poussières et donc de faibles niveaux".

"Dans l’enceinte des métros, les sources de particules sont généralement issues de l’abrasion des pneus, des freins et des rails, de la remise en suspension des particules par le passage à grande vitesse des rames dans les tunnels, le déplacement des usagers, et de l’air extérieur qui pénètre dans les couloirs du métro", explique ATMO dans son étude.
Louis Chahuneau