Lyon: comment le Sytral veut améliorer la qualité de l'air dans le métro

C'est un problème que le Sytral prend très au sérieux. La semaine dernière, l'observatoire de la qualité de l'air ATMO Auvergne-Rhône-Alpes publiait son classement des stations de métro lyonnaises les plus polluées par les particules fines PM10.
Ce mercredi, le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise a décidé de prendre le problème à bras le corps, notamment en ce qui concerne la station Vieux-Lyon, la plus polluée du réseau lyonnais, qui va bénéficier d'un nettoyage.

La station va faire l'objet d'une expérimentation consistant à aspirer les particules fines, comme l'explique à BFM Lyon Edwige Besse-Barci, directrice des équipements et du patrimoine au Sytral:
"On essaye de nettoyer les stations, en sous quai, sur les rails, pour regarder si avec des aspirateurs à particules fines, en les aspirant, ça fait diminuer les taux de pollution".
De nouvelles rames de métro avec un système de freinage électrique
Sur la ligne B, la station Saxe-Gambetta fait également office de mauvaise élève. D'ici la fin de l'année, de nouvelles rames de métro seront mises en service avec des systèmes de freinage électrique, moins polluants.
"On en est encore à une phase d'expérimentation, on essaye de voir ce qui marche, de comprendre les phénomènes, et ensuite on passera à une phase de déploiement, annonce Edwige Besse-Baci. Mais ça sera un mixte de solutions, parce qu'il n'y a pas de solution miracle. Les particules, il y en a aussi à l'extérieur, et ce n'est pas en les aspirant et en les rejetant à l'extérieur qu'on va avoir la solution".
"En réalité, on connaît très bien les niveaux de particules qu'on peut rencontrer dans le métro, ajoute Stéphane Socquet, directeur adjoint d'ATMO Auvergne-Rhône-Alpes. En l'occurrence on avait très peu de données jusqu'à présent dans le métro lyonnais. Donc on poursuit ce travail de classement des 36 stations qu'on va reproduire en 2021 puis en 2022, et les niveaux que l'on observe ne sont pas surprenants".
À terme, le Sytral espère bien faire diminuer le taux de pollution dans ses stations de 15 à 25%.