Emmanuel Macron giflé: Laurent Wauquiez dénonce un geste "intolérable", "inacceptable" pour Bruno Bernard

Le président de la République a été victime d'une gifle lors d'un déplacement dans la Drôme ce mardi après-midi. Une agression condamnée par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"Un geste intolérable". Comme l'ensemble de la classe politique, Laurent Wauquiez a condamné la gifle reçu par Emmanuel Macron ce mardi lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage ce mardi.

"On ne peut pas accepter que s'installent la violence et l'absence de respect dans notre pays", a écrit sur Twitter, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, candidat à sa réélection.

Une image qui "fait froid dans le dos"

Sur Twitter, Najat Vallaud-Belkacem, candidate PS et concurrente aux régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, a également réagi.

"Cette image du président de la République giflé fait froid dans le dos. De grâce ressaisissons-nous. Retrouvons le goût du respect. Des institutions comme des hommes et femmes. La dignité dans nos débats. La quête de concorde. Pensons au monde que nous laissons à nos enfants", a-t-elle écrit.

Une agression "inacceptable" pour Bruno Bernard

Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, a aussi condamné l'agression.

"Les menaces et agressions des élus de notre République sont inacceptables. La multiplication de ces faits est inquiétante et dangereuse pour notre démocratie. Le débat politique mérite respect et sérénité", a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

Deux personnes interpellées

Mardi après-midi, Emmanuel Macron a reçu une gifle alors qu'il se trouvait en déplacement à Tain l'Hermitage. "Vers 13H15, le président était remonté dans sa voiture après avoir visité un lycée et il est ressorti car des badauds l'appelaient. Il est allé à leur rencontre et c'est là que l'incident s'est produit", a précisé la préfecture.

"L'homme qui a tenté de gifler le président et un autre individu sont actuellement entendus par la brigade de gendarmerie de Tain-L'Hermitage", a ajouté la préfecture.

Benjamin Rieth et Solenne Bertrand