"Retraite à 64 ans=Mort au tournant": la mairie de Faches-Thumesnil affiche son opposition à la réforme sur son fronton

Le maire de Faches-Thumesnil a décidé d'afficher clairement son opposition à la réforme des retraites sur la façade de la mairie. - Patrick Proisy/Twitter
"Retraite à 64 ans = mort au tournant." La commune de Faches-Thumesnil, dans le Nord, affiche clairement son opposition à la réforme des retraites, par le biais d'une banderole installée sur la façade de la mairie.
Une image relayée sur les réseaux sociaux par le maire LFI de la commune, Patrick Proisy. "Après l'adoption par le Conseil municipal d'un voeu contre le projet de réforme des retraites, j'ai décidé d'afficher notre opposition à celle-ci sur le fronton de la mairie de Faches-Thumesnil, écrit-il sur Twitter.
Le salaire des agents grévistes maintenu
Depuis l'annonce du projet de réforme, l'élu ne cache pas son désaccord avec le texte porté par Elisabeth Borne. Patrick Proisy avait notamment défilé dans les rues en février dernier, lors de la dernière journée de mobilisation nationale.
Déjà lors de la journée de mobilisation du 31 janvier, le maire avait créé la surprise en annonçant qu'il ne décompterait pas les heures de grève des salaires de ses agents après 14h, pour leur permettre de se rendre à la manifestation qui était organisée à Lille.
"Tout le monde va être touché par la réforme des retraites, les collectivités locales aussi, et on a besoin qu'il y ait un maximum de personnes dans les rues pour pouvoir affirmer leur opposition", avait-il déclaré au micro de BFMTV. "En discutant à droite à gauche avec les agents, parce qu'on est beaucoup en contact avec eux, ils sont aussi contre la réforme des retraites. Donc c'est aussi donner une petite aide, faciliter la mobilisation."
Un geste qui avait par ailleurs convaincu plusieurs agents de se mobiliser lors de la journée de grève du 31 janvier. D'autres maires avaient fait le choix de maintenir les salaires de leurs agents grévistes. Le maire de la commune de Grabels, dans l'Hérault, avait même annoncé verser "le montant total de [s]on indemnité du mois de février" à une "caisse de grève" créée lors de la mobilisation du 31 janvier.