Pas-de-Calais: le sort de Toto, le sanglier domestiqué menacé d'euthanasie, fixé le 26 juillet

Deux recours avaient été déposés contre la décision de la cour d'appel de Douai d'euthanasier le sanglier, recueilli par une famille du Pas-de-Calais. Cette dernière a prévu de déposer un pourvoi en cassation en cas de confirmation de l'euthanasie par la justice.

Toto bientôt fixé sur son sort. Une audience avait lieu ce lundi 22 juillet à la cour d'appel de Douai après deux recours déposés par la ville de Charleville-Mézières et l'association Stéphane Lamart contre la décision de justice d'euthanasier le sanglier domestiqué.

Lors de cette audience, l'avocat général est allé dans le sens de la première décision, soit l'euthanasie du jeune sanglier. La décision doit être rendue ce vendredi 26 juillet.

Vers un pourvoi en cassation?

La justice avait décidé de l'euthanasie du sanglier, recueilli par une famille du Pas-de-Calais alors qu'il n'était qu'un marcassin et que le reste de la portée avait été tué lors d'une partie de chasse.

Mais les forces de l'ordre avaient finalement saisi le sanglier à la famille. Des analyses vétérinaires -par la suite contredites par un second avis- avaient révélé que Toto souffrait d'une maladie, ce qui avait poussé la justice à se prononcer pour l'euthanasie du sanglier, qui représenterait un risque de contamination pour les autres animaux.

La famille qui avait recueilli Toto, l'association Stéphane-Lamart, la fondation Brigitte-Bardot et même des figures politiques locales s'étaient mobilisées contre la décision de justice. D'autant que le maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon, avait indiqué être prêt à accueillir Toto dans un enclos individuel au sein du parc animalier des Ardennes.

Si la décision de justice attendue en fin de semaine confirme à nouveau l'euthanasie du sanglier, sa famille d'adoption indique qu'un pourvoi en cassation à la cour d'appel de Paris sera déposé.

Un autre pourvoi en cassation pourra également être déposé en raison de l'intervention d'un tiers parti dans le dossier, à savoir l'association Stéphane-Lamart, qui avait déposé un recours contre la décision de justice.

Philippine Potentier avec Laurène Rocheteau