La mystérieuse "maladie de Lille" inquiète les réseaux sociaux nordistes, l'ARS rassure

Un chercheur autrichien aurait créé un vaccin contre le rhume - Mojpe- CC
Depuis quelques jours, le nom circule sur les réseaux sociaux. Une multitude d'internautes, souvent jeunes, évoquent une mystérieuse "maladie de Lille", avec à chaque fois les même symptômes pseudo-grippaux: fièvre, toux, frissons, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, etc...
"J'ai la maladie de Lille j'ai plus de voix", évoque l'une. "J'ai mal à la gorge, je suis entrain d'attraper la maladie de Lille je crois...", se plaint encore une autre. D'autres y vont même de leur hypothèse, évoquant un nouveau variant du coronavirus: "Imaginez c’est pas la maladie de Lille mais un variant du Covid, c’est chaud", s'inquiète un internaute.
Plusieurs disent être tombés malades après un rassemblement, comme lorsque 32.000 personnes ont assisté mercredi au match du LOSC en Ligue des champions au stade Pierre Mauroy.
La "suspicion de Covid-19" écartée par l'ARS
Malgré la multitude de message, pas d'inquiétude à avoir. "On a été informé par un médecin traitant qui a observé une recrudescence des symptômes pseudo-grippaux chez des étudiants de la métropole lilloise. Après investigation, la suspicion de Covid-19 a été écartée puisqu'on était sur des PCR négatives", explique un membre de l'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France.
"On a pas mal de gens avec des symptômes covid alors qu'ils sont vaccinés et testés négatifs", observe également Maxime Hossein, médecin généraliste à Broncq. Autrement dit, la possibilité d'un nouveau variant n'est pour l'instant pas étayée. Maxime Hossein évoque une autre idée: l'arrivée "d'allergies tardives parce que l'été n'a pas été très chaud".
Mais avec la fin de l'été, l'hypothèse la plus probable reste le retour en force des maladies infectieuses comme la rhino-pharyngite (ou rhume) ou la trachéite. D'autant que l'ARS observe "un recul des gestes barrière" depuis quelque temps.
Certes, la quatrième vague est bel et bien en train de se tasser et près de 50 millions de Français sont désormais vaccinés, mais les virus d'hiver, eux, sont toujours aussi ponctuels.