Longuenesse: un gendarme grièvement blessé en manipulant son arme, une enquête ouverte

Le badge de la Gendarmerie sur l'uniforme d'un gendarme lors d'un contrôle de vitesse à Saint-Allouestre (Morbihan), le 1er décembre 2017 - FRED TANNEAU, AFP/Archives
Alors que la ville est encore sous l'émotion de l'incendie qui a causé la mort d'un homme le lundi 4 décembre, un gendarme a été blessé par arme à feu ce mercredi dans des circonstances qui restent encore à préciser.
Selon une source proche de l'enquête à BFMTV, le gendarme blessé manipulait son arme dans l'enceinte de la caserne de la brigade de Longuenesse. Un coup de feu a alors retenti, sans pour autant que l'on sache si le tir était accidentel ou s'il résultait d'une tentative de suicide de la part du militaire. Il n'y avait, de plus, pas de présence d'une tierce personne lors des faits.
Le pronostic vital du gendarme n'est pas engagé
D'après La Voix du Nord, un important dispositif de sécurité a été déployé autour de la caserne peu après les faits. Un ouvrier présent sur place, cité par nos confrères, a expliqué avoir "entendu des coups de feu" avant de voir arriver des gendarmes, "leur arme à la main en nous demandant de nous mettre à couvert".
Un hélicoptère du Samu a notamment été dépêché afin de prendre en charge la victime et la transporter ensuite à l'hôpital.
Son état de santé est considéré comme préoccupant, mais son pronostic vital n'est pas engagé, a encore appris BFMTV de source proche de l'enquête.
Le commissariat de Saint-Omer a été saisi pour mener l'enquête. Celle-ci devra notamment déterminer si le gendarme a tenté de se suicider, ou si le coup de feu est parti accidentellement en manipulant l'arme.