SNCF: quelles économies peut-on réaliser en réservant ses billets de trains pour Noël à l’avance?

Le site Trainline a calculé le montant moyen économisé l'an passé à la même époque pour une réservation effectuée dix semaines, puis six semaines à l'avance. La somme varie selon les trajets. C'est sur Lyon-Paris qu'elle est la plus importante.

La SNCF a donné le top départ ce mercredi des ventes de ses billets pour ses TGV (Inoui et Ouigo) et ses trains Intercités. Et dès les premières heures de la matinée, les acheteurs étaient si nombreux que l’appli SNCF Connect a connu de grosses difficultés techniques, frustrant bien des clients qui n’ont pu accéder à l’offre ou finaliser leurs commandes.

Si ces réservations en ligne deux mois et demi voire trois mois à l’avance attirent autant, c’est qu’il y a d’importantes économies à la clef. Le site Trainline, qui vend les billets de 270 compagnies ferroviaires dans quarante-cinq pays européens, a calculé le montant moyen économisé l’an passé sur les liaisons françaises les plus demandés, par ceux qui ont acheté leurs billets dix semaines à l’avance. Cela va de 11,30 euros (billet aller-simple Marseille-Paris) à 28,4 euros (Lyon Part Dieu-Paris).

La concurrence avec Trenitalia sur le trajet Lyon-Paris change la donne

Pour une réservation six semaines avant le départ, l’économie réalisée était bien moindre, voire nulle sur certaines liaisons (Paris-Strasbourg, Bordeaux-Paris). Mais sur Lyon Part Dieu-Paris, du fait de la concurrence avec Trenitalia, Trainline n’avait constaté quasiment aucune différence entre un achat deux mois et demi et un mois et demi à l’avance. Et sur Lille-Paris, mieux valait même attendre quatre semaines de plus avant de réserver, puisque les tarifs proposés étaient six semaines avant le départ plus intéressants.

Reste que si vous voulez un billet pour partir le vendredi 22 ou le samedi 23 décembre, mieux vaut s’y prendre le plus tôt possible pour simplement éviter de tomber sur une longue liste de trains complets.

https://twitter.com/PierreKupferman Pierre Kupferman Rédacteur en chef BFM Éco