Les grèves à la SNCF et dans l'aérien boostent les réservations des compagnies de cars et covoiturages

Chaos dans les aéroports européens, grève chez les compagnies aériennes low-cost et à la SNCF ce mercredi, difficultés pour trouver des billets de train..., autant d'obstacles pour les vacanciers à la recherche de solutions alternatives.
De quoi donner des ailes aux opérateurs de cars et d'autopartage depuis plusieurs jours.
Ainsi, chez BlaBlaCar, on observe 25% de réservations en covoiturage supplémentaires ce lundi par rapport à la semaine dernière. Et 65% de réservations en plus sur les cars par rapport à la semaine dernière.
L'entreprise estime qu’environ 4,5 millions de voyageurs se déplaceront grâce sa plateforme pendant la période estivale. De quoi l'inciter à renforcer son offre de 20% par rapport à 2019.
Records battus chez Flixbus
Même tendance chez Flixbus qui observe une activité en hausse de 40% en juillet par rapport à juin et un début de semaine à +20% même si l'opérateur explique à BFM Business que ces progressions ne sont pas dues en totalité aux mouvements de grève. Il souligne que des records journaliers de réservation ont été régulièrement battus pendant juin.
Comme son concurrent, l'opérateur doit renforcer sa voilure et annonce 72 cars supplémentaires sur les routes pour un total de 340.
Du côté de Karos, spécialisé dans le covoiturage domicile-travail, les grèves régionales de la SNCF (touchant notamment le Transilien en Ile-de-France) sont également un levier à trafic. La plateforme observe une hausse de 5 à 6% de son activité par rapport à la semaine dernière et une progression constante depuis 4 mois de 3 à 8% par semaine.
Le Sud, la Corse, la Bretagne...
Au palmarès des destinations, le sud-est, le sud-ouest mais aussi la Normandie, la Bretagne ou encore l'Italie et l'Espagne.
Pour Getaround (location et autopartage), on ne donne pas de chiffres précis mais la plateforme constate "une accélération dans les recherches mais comme nous sommes en plein pic, on ne peut pas savoir quel est précisément le poids des grèves", nous explique-t-on.
Là encore, les taux d'occupation sont désormais quasi-pleins pour le Sud de la France, la Corse ou encore la Bretagne.