À Moscou, Uber c’est seulement pour les taxis

À Moscou, le réseau Uber est réservé aux taxis disposant d'une licence professionnelle. En échange, ils devront transmettre les données aux autorités qui veulent analyser le trafic routier. - Semih Hazar - Flickr - cc
Alors qu’en France taxis et VTC font tour à tour grève pour défendre leurs intérêts, la Russie a résolu le problème en appliquant l’idée proposée par les taxis. Seuls les taxis disposant d’une licence en bonne et due forme pourront travailler à Moscou avec l’appli Uber. Ils devront transmettre aux autorités les données des trajets effectués. Ces informations seraient récoltées afin d’analyser le trafic routier.
Pour Maxime Lixoutov, adjoint au maire chargé des Transports, cet accord s’explique très simplement: "Seuls des trajets avec des taxis officiels garantissent un service fiable et de qualité".
Un point sur lequel Dmitri Izmaïlov, directeur d'Uber en Russie, est d’accord. Dans un communiqué, il assure avoir les mêmes "objectifs" que les autorités et les Moscovites, c'est-à-dire le confort et la sécurité des passagers.
La mairie de Moscou avait déjà signé des accords similaires avec les autres services de taxis en ligne et notamment la plateforme du géant internet russe Yandex, pionnier dans ce domaine.