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Colère des agriculteurs: revivez cette troisième journée de mobilisation en France

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Les agriculteurs manifestent encore en France ce mercredi 20 novembre, et singulièrement dans le Sud-Ouest, où la Coordination rurale (CR) affirme vouloir "provoquer un chaos" pour se faire entendre. La ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, a condamné des dégradations "inacceptables" à Guéret ou Agen.

L'ESSENTIEL

  • Des agriculteurs se mobilisent ce mercredi 20 novembre contre le projet d'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays sud-américains du Mercosur. Lire la brève
  • Mardi, l'alliance majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) a salué "une première victoire" après l'annonce de la tenue d'un débat suivi d'un vote la semaine prochaine à l'Assemblée nationale sur ce traité de libre-échange. Lire l'article
  • La Coordination rurale (CR) appelle à bloquer le fret alimentaire à partir de mercredi. "On bloquera tout ce qu'il y a besoin de bloquer pour qu'enfin on nous écoute", promet José Perez, responsable du syndicat dans le Lot-et-Garonne. Lire la brève
  • La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a condamné des dégradations inacceptables après des violences en marge de certains rassemblements à Guéret (Creuse) et Agen (Lot-et-Garonne). Lire la brève

Ce live est désormais terminé

Ce live consacré à la mobilisation des agriculteurs est désormais terminé. Merci de l'avoir suivi.

La FNSEA demande au gouvernement de "s'engager plus loin" sur l'accord UE-Mercosur

L'Union européenne "peut signer sans l'accord de la France" le traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, "donc aujourd'hui on demande au gouvernement de s'engager plus loin", déclare le porte-parole de FNSEA, Yohann Barbe, sur BFMTV demandant "d'aller chercher une minorité de blocage ou d'imposer un veto de la France".

"Pour l'instant, pas d'expression sur un veto potentiel de la France", assure Yohann Barbe.

Annie Genevard assure que le gouvernement "travaille ardemment" pour bloquer l'accord UE-Mercosur

"Personne ne peut dire aujourd'hui qu'il n'y a pas de minorité de blocage" pour empêcher la signature d'un accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, assure la ministre de l'Agriculture sur BFMTV, "On y travaille ardemment", ajoute-t-elle, affirmant que le gouvernement cherchait des alliés parmi les États membres.

"On va faire tout ce qui l'on peut pour empêcher cet accord qui est mauvais, non seulement pour l'agriculture française, mais pour la santé des Français", avance Annie Genevard.

Pour la ministre de l'Agriculture, "énormément d’agriculteurs" sont "dans un grand état de souffrance”

"Nous avons énormément d'agriculteurs qui sont dans un grand état de souffrance, de désarroi, d'interrogation sur l'avenir de leur profession", a estimé la ministre de l'Agriculture sur BFMTV, évoquant une "réalité humaine" et "économique".

"Il faut voir quand même ce que les agriculteurs ont connu cette année", a poursuivi Annie Genevard, citant "quatre maladies animales très graves", "des conditions météorologiques comme on en a pas vu depuis longtemps" et "des rendements en chute".

La ministre de l'Agriculture ne veut pas "généraliser les comportements minoritaires de quelques-uns"

"Je ne généralise pas les comportements minoritaires de quelques-uns", assure la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, réagissant à des images montrant une action d'agriculteurs dans des locaux de l'Office français de la biodiversité (OFB) ou des blocages de centrales d'achat.

"Il est important de ne pas donner l'impression que telle ou telle formation syndicale se livre unaniment à des dégradations ou des appels au blocage", avance Annie Genevard.

Manuel Bompard estime que "tout n'est pas bon pour faire entendre"

"Tout n'est pas bon pour se faire entendre et moi, quand on s'attaque à des bâtiments publics, j'ai déjà dit à plusieurs reprises ma désapprobation", a assuré le coordinateur de la France Insoumise (LFI), Manuel Bompard, réagissant à une action d'agriculteurs la veille dans des locaux de l'Office français de la biodiversité (OFB) à Guéret.

"Maintenant, il y a, dans cette mobilisation des agriculteurs, des causes qui sont structurelles et des revendications que je partage", a poursuivi Manuel Bompard, estimant "qu'aucune de ces causes structurelles n'a été réglée" depuis le début des mobilisations.

La ministre de l'Agriculture affirme que "la ferme France plie dangereusement" sous "le poids des normes"

Auditionnée à l'Assemblée nationale, la ministre de l'Agriculture a une nouvelle promis une simplification des démarches administratives pour les agriculteurs. "Sous le poids des normes, la ferme France plie dangereusement", a affirmé Annie Genevard.

Le "contrôle administratif unique", qui sera mis en place l'année prochaine, ne sera que "la première pierre posée à l'édifice de la simplification", a poursuivi la ministre de l'Agriculture, déclarant vouloir faire "table rase des normes inutiles".

SONDAGE BFMTV. Mercosur: 3 Français sur 4 opposés à l'accord de libre-échange

Les Français toujours derrière les agriculteurs. Selon le dernier sondage Elabe* pour BFMTV, plus de 8 sondés sur 10 (81%) approuvent la mobilisation des agriculteurs qui ont entamé ce mercredi leur troisième jour de protestation. Ils étaient 82% une semaine plus tôt.

Parmi les principales revendications des agriculteurs: empêcher la signature de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. Un texte contesté également par une large majorité de Français puisque trois quarts d'entre eux s'y opposent (76%).

Retrouvez tous les résultats du sondage dans notre article.

Vienne: la Coordination rurale veut bloquer une centrale E.Leclerc

Dans la Vienne, des agriculteurs de la Coordination rurale s'apprêtent à prendre la route avec leurs tracteurs pour bloquer une centrale d'achat de l'enseigne E.Leclerc, afin "qu'il n'y ait plus rien qui entre et qui sorte", explique François Turpeau, président de la Coordination rurale de la Vienne, sur BFMTV.

L'objectif est de "montrer à la population que, sans agriculteurs, il n'y a plus rien qui entrera dans les magasins", affirme-t-il.

Surtransposition des normes européennes: Michel Barnier estime que "les agriculteurs ont raison"

"Les agriculteurs ont raison de demander que l'on regarde, une par une, les normes européennes et leur application chez nous", a déclaré ce mercredi Michel Barnier devant le Sénat, évoquant la surtransposition des normes européennes.

"La preuve est faite que, depuis une vingtaine d'années, nous avons surtransposé un certain nombre de textes", a assuré le Premier ministre.

"Chacune de ces surtranspositions, quand elle n'est pas justifiée, crée quelque part une concurrence déloyale, que nous créons nous-mêmes, contre nos propres entreprises". "Nous allons regarder chacune de ces surtranspositions".

Tarn-et-Garonne: la Coordination rurale bloque une centrale des magasins Intermarché

Dans le Tarn-et-Garonne, près de Montauban, une centrale des magasins Intermarché est actuellement bloquée par des militants de la Coordination rurale. "On est là pour le temps qu'il faudra, au moins quelques jours", avance Serge Bousquet-Cassagne, de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, sur BFMTV.

"On bloque cette centrale Intermarché, qui est la plus grosse du sud de la France, dans le but de faire comprendre aux Français que s'il n'y a plus de paysans, il n'y aura plus rien à manger", affirme-t-il.

Le Sénat appelle à un meilleur respect des lois Egalim lors des négociations commerciales

La mission sénatoriale de suivi des lois Egalim, dont l'objectif est d'améliorer la rémunération des agriculteurs, a recommandé de raccourcir la durée des négociations commerciales annuelles entre les distributeurs et leurs fournisseurs et de sanctionner plus largement les centrales d'achats basées hors de France.

À l'issue d'un "travail d'évaluation" des lois Egalim, les rapporteurs ont mis en garde "contre la tentation d'un bouleversement du cadre des négociations commerciales et d'une complexification à l'heure où les acteurs sont en quête de stabilité juridique" et ont appelé en premier lieu "à mieux appliquer" les dispositions existantes.

Des agriculteurs se dirigent vers Bordeaux pour bloquer "des points stratégiques"

Des agriculteurs du Lot-et-Garonne se dirigent vers Bordeaux, avec l'objectif de bloquer des sites stratégiques. "Si on n'a rien, on bloquera", affirme sur BFM2 un agriculteur à bord de son tracteur, appelant à des "choses concrètes". La veille des représentants de la Coordination rurale 47 avaient pu s'entretenir par téléphone avec Michel Barnier.

"On en a marre de se faire promener, on en a marre d'avoir des promesses orales, mais rien de concret. Maintenant, tant qu'on a pu de concret, s'il faut bloquer, on bloquera", assure-t-il, évoquant des "points stratégiques".

La Coordination rurale lève le blocage de l'A9 à la frontière espagnole

Le blocage de l'autoroute A9 au Boulou, dans le sens Espagne-France, installé mardi par les agriculteurs de la Coordination rurale a été levé mercredi à la mi-journée. Les manifestants, qui avaient interrompu le trafic des poids lourds entre Barcelone et Perpignan la veille aux alentours de midi, ont quitté les lieux 24 heures plus tard, a précisé la gendarmerie des Pyrénées-Orientales.

La circulation sur cet axe fréquenté entre l'Espagne et la France devrait reprendre normalement en tout début d'après-midi, après le nettoyage du campement où les agriculteurs ont laissé des pneus et ont vidé une benne.

Carrefour annonce qu'il ne commercialisera aucune viande en provenance du Mercosur

Dans une lettre au président de la FNSEA, le patron du distributeur Alexandre Bompard "prend l'engagement de ne commercialiser aucune viande en provenance du Mercosur", et ce, "quels que soient les prix et les quantités de viande que le Mercosur sera conduit à nous proposer."

"Nous espérons inspirer les autres acteurs de la filière agroalimentaire et donner une impulsion à un mouvement plus large de solidarité, au-delà même du seul secteur de la distribution", ajoute-t-il, appelant plus particulièrement les acteurs de la restauration hors domicile à s'y joindre.

Plus d'informations ici.

Lot-et-Garonne: la Coordination rurale prévoit de cibler des centrales d'achats dans la journée

Au lendemain de l'éviction par les forces de l'ordre des deux coprésidents de la CR47 de la préfecture d'Agen, qui refusaient de quitter les lieux faute d'avoir obtenu "des engagements forts" de la ministre de l'Agriculture Annie Genevard, le syndicat prévoit de cibler des centrales d'achat du Sud-Ouest dans la journée.

La Coordination rurale du Lot-et-Garonne a prévu mercredi de se déplacer vers les Landes, le Tarn-et-Garonne ainsi qu'autour de Bordeaux, pour cibler des centrales d'achat et plates-formes logistiques de la grande distribution.

Michel Barnier a échangé avec des représentants de la Coordination rurale

Dans la matinée, le Premier ministre s'est entretenu par téléphone avec José Perez, co-président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne dont certains membres se sont introduits dans la préfecture d'Agen la nuit dernière. Le représentant syndical l'a notamment interpellé sur les nombreuses filières menacées par l'excès de réglementation :

"Nous c'est la noisette, demain c'est la pomme, après-demain c'est la prune mais il y a aussi les céréales. C'est toute cette sur-transposition, toutes ces normes que le gouvernement nous impose qui nous tuent."

Le chef du gouvernement s'est dit "prêt à dire les points sur lesquels nous allons revenir" tout en appelant à la patience : "On fait point par point les sur-transpositions pour revenir dessus. Si vous trouvez quelqu'un qui vous dit "je vais régler ça en trois mois', il vous ment."

Au sujet de l'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur, il a réaffirmé son opposition au texte dans l'état : "J'ai compris et c'est pour ça que je me bats aussi sur le Mercosur parce que j'en ai assez qu'on sacrifie des pans entiers de notre économie au niveau européen avec des concurrences deloyales."

Arnaud Rousseau considère que "le revenu est le coeur du réacteur"

Au micro de Franceinfo, le président du syndicat agricole majoritaire a réaffirmé sa volonté de "défendre le revenu de l'agriculture". "Le revenu est le coeur du réacteur, insiste Arnaud Rousseau. Ce sujet est central et on sera intraitable sur le respect du coût de la matière première agricole."

A l'approche des négociations commerciales annuelles, il appelle à "construire les prix en marche avant" et à "faire en sorte que ces coûts de production soient couverts par des prix avec une marge."

Arnaud Rousseau estime qu'"appeler au chaos est irresponsable"

Sur le plateau de Franceinfo, le président de la FNSEA a également été interrogé sur les actions radicales récemment menées par la Coordination rurale. "On est le syndicat responsable depuis 80 ans., souligne Arnaud Rousseau. Aujourd'hui, dans la situation actuelle dans laquelle est la France sur le plan politique, ce n'est pas notre intention de bloquer."

"La moitié des exploitations sont en situation d'urgence et ne savent pas comment elles vont passer l'hiver. Quand tout le monde est à bout, appeler au chaos est irresponsable."

"Pas d'accord tel qu'il est écrit aujourd'hui" : Arnaud Rousseau (FNSEA) refuse le traité UE-Mercosur

Invité de la matinale de Franceinfo, le président de la FNSEA a rappelé son opposition à l'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur dans l'état : "Sur le volet agricole, c'est non. Cela veut dire 'pas d'accord tel qu'il est écrit aujourd'hui'. L'agriculture est la contrepartie, celle qui perd en France et en Europe." Cependant, Arnaud Rousseau ne souhaite pas pour autant que les échanges cessent car les importations sont nécessaires pour certains produits comme le soja ou le café.

"Le sujet de fond est d'arrêter cette Europe passoire qui impose à ses producteurs des contraintes qu'elle n'exige pas de ses contreparties."

"Aujourd'hui, on a les standards de production les plus élevés d'Europe, ajoute le représentant du syndicat agricole majoritaire. Le combat qu'on mène, c'est ce qu'on met dans l'assiette des Français pour les 30 prochaines années."

La FNSEA annonce une nouvelle mobilisation "mardi, mercredi et jeudi" prochains

Le président du syndicat agricole majoritaire FNSEA a annoncé mercredi de nouvelles actions "mardi, mercredi et jeudi" prochains "sur le terrain", qui cibleront des administrations afin de dénoncer les "entraves" à l'agriculture.

"Nous avons décidé hier soir que dès la semaine prochaine, mardi, mercredi et jeudi, à l'initiative des départements, nous serons à nouveau sur le terrain avec les Jeunes agriculteurs pour dénoncer les entraves à l'agriculture et tout ce qui aujourd'hui contraint notre activité", a déclaré Arnaud Rousseau sur Franceinfo, évoquant des actions ciblant "des représentants de l'Etat, des agences".

Plus d'informations ici.

Annie Genevard promet que les engagements "sont tenus ou en passe de l'être"

Toujours auprès de France 2, la ministre de l'Agriculture a indiqué que "les engagements pris auprès d’eux il y a dix mois sont tenus ou en passe de l’être."

"Avant la fin de l’année, ceux qui doivent être soutenus dans leur trésorerie seront soutenus, ceux qui doivent être indemnisés pour la perte d’animaux seront indemnisés", promet-elle.

"Je me suis efforcée depuis 50 jours d’agir au plus vite, d’agir juste, avec davantage de simplifications, et j’ai systématiquement délivré ce qu’ils m'ont demandé", insiste-t-elle.

Annie Genevard, qui pointe "une succession d'incompréhensions", l'a martelé, "les choses changent."

Pour Annie Genevard, les violences en marge des rassemblements "ne sont pas acceptables"

Interrogée sur France 2, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard est revenue sur les violences qui ont émaillé certains rassemblements organisés ces dernières heures, dont à Guéret et Agen.

"Protester contre le Mercosur, exprimer ses inquiétudes, revendiquer des avancées, c’est légitime. S’en prendre aux bien aux personnes et bloquer le pays n’est pas acceptable. Je pense que ce n’est pas raisonnable et ça ne sert pas la cause agricole", dit-elle.

Selon le ministre, "(sa) porte n'est aucunement fermée" pour rencontrer les syndicats et leurs leaders.

Mercosur: le président de la Coopération agricole dénonce "une logique déloyale pour certaines filières sensibles"

Invité de la matinale de Radio Classique, Dominique Chargé a exprimé son opposition à l'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. "On importe déjà 42% des poulets qu'on consomme, 30% des viandes qu'on consomme et environ 30% pour le beurre", rappelle le président de la Coopération agricole qui représente quelque 2.000 coopératives agricoles tel que Yoplait.

"La réponse appropriée ne peut pas être d'accroître ces échanges dans des conditions qui ne respectent pas nos standards de production."

"Cela ne veut pas dire qu'on est contre les échanges sur des produits comme le fromage et le vin mais on est pour des échanges loyaux, ajoute-t-il. Nous considérons que nous sommes dans une logique déloyale pour certaines filières sensibles pour l'agriculture française comme la filière bovine."

La Coordination rurale "réenclenche les actions dès ce matin"

Karine Duc, co-présidente de la Coordination Rurale du Lot-et-Garonne, revient sur l'expulsion de dizaines d'agriculteurs de la préfecture d'Agen.

"Se faire foutre dehors, c'était la goutte d'eau. Mais dès ce matin on réenclenche les actions", confie-t-elle à BFMTV, Néanmoins, "la suite est tenue secrète".

"On s'est aperçu qu'en donnant des informations et en communiquant (...) nous n'avions pas satisfaction et la manifestation ne se passe pas bien", justifie Karine Duc.

"C'est honteux": la colère d'agriculteurs après leur expulsion de la préfecture d'Agen

Plusieurs dizaines d'agriculteurs qui occupaient la préfecture d'Agen ont été expulsés des locaux ce mardi 19 novembre au soir. Ils refusaient de quitter les lieux sans avoir obtenu des engagements écrits de la part de la ministre de l'Agriculture Annie Genevard.

"On répète les choses des milliers de fois et on n'est jamais entendu, on n'est jamais écouté. C'est insupportable", a dénoncé José Perez, co-président de la Coordination Rurale 47, micro à la main et larmes aux yeux.

>> Notre article

Mercosur: un débat suivi d'un vote aura lieu le 26 novembre à l'Assemblée nationale

Un débat suivi d'un vote sur le traité de libre-échange entre l'UE et des pays du Mercosur, que la France rejette en l'état, va se tenir à l'Assemblée nationale le 26 novembre, a annoncé ce mardi la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet.

"J'entends la colère, les tensions, l'incompréhension des agriculteurs sur le projet d'accord UE-Mercosur. La France y est fermement opposée", a rappelé sur X le Premier ministre Michel Barnier, en annonçant son intention de faire une déclaration à l'Assemblée nationale suivie d'un débat sur cet accord.

Troisième journée de mobilisation, la Coordination rurale hausse le ton

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré à la mobilisation des agriculteurs, qui entre dans son troisième jour ce mercredi avec surtout la Coordination rurale (CR) à la manoeuvre dans le Sud-Ouest, tandis que la FNSEA a salué une "première victoire" avec l'annonce d'un vote à l'Assemblée nationale sur le Mercosur.

Moins d'un an après une mobilisation historique, les syndicats agricoles estiment n'avoir pas obtenu suffisamment d'avancées. Ils redoutent aussi une ratification prochaine d'un accord de libre-échange entre l'Union européenne et des pays latino-américains du Mercosur.

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