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Retraites: LFI appelle à se réunir devant toutes les préfectures demain à 18h30

Des supporters de La France insoumise le 1er mai 2022 à Paris

Des supporters de La France insoumise le 1er mai 2022 à Paris - Thomas COEX / AFP

L'exécutif reste intransigeant sur le report à 64 ans de l'âge légal de départ, refusant de mettre sur pause une réforme "nécessaire". Borne commence ce lundi une série de consultations politiques à Matignon.

L'ESSENTIEL

  • Elisabeth Borne multiplie à partir de lundi les rencontres pour tenter "d'apaiser" les tensions, des consultations boycottées par la gauche. Lire l'article
  • Si le gouvernement ne compte pas revenir sur le coeur de sa réforme, des discussions sont encore possibles sur ses modalités de mise en oeuvre, avant son entrée en vigueur prévue en septembre.

Ce direct est terminé

Ce direct consacré à la réforme des retraites est terminé. La Première ministre Élisabeth Borne, qui a commencé à consulter les forces politiques d'opposition et notamment le groupe Liot, a assuré que "la plupart des forces politiquesveulent", comme elle "apaiser le pays", même s'il existe des "désaccords". 

À quelques jours de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme, les parlementaires de gauche vont remettre mardi une lettre à l'Élysée. Ils demandent dans celle-ci à Emmanuel Macron de retirer le texte qui est encore en cours d'examen au Conseil constitutionnel. Merci de nous avoir suivi. Nous nous retrouverons demain pour une nouvelle journée pour suivre les débats autour de la réforme.

Muselier assure que Borne "essaye de trouver des solutions" et "tend la main" aux oppositions

Le président de la région Povence-Alpes-Côte d'Azur et délégué régional Renaissance a déclaré sur BFMTV qu'il fallait "avancer" sur le dossier des retraites.

Selon lui, "le dialogue existe" entre le gouvernement, les partis d'oppositions et les organisations syndicales.

"La Première ministre essayer de trouver des solutions (...) Elle tend la main", a défendu Renaud Muselier.

Selon Louis Boyard, Emmanuel Macron a "accepté les violences en passant en force" la réforme des retraites

Le député LFI du Val-de-Marne a dénoncé la montée de la violence dans la rue depuis le recours au 49.3 par le gouvernement.

"La violence n’est pas une méthode qui permettra la victoire du mouvement social", a-t-il affirmé sur notre antenne.

Toutefois, selon Louis Boyard, le responsable des violences est Emmanuel Macron qui les a "acceptées en passant en force" la réforme des retraites.

La France insoumise appelle à se réunir devant toutes les préfectures demain à 18h30

LFI et six autres organisations, dont le NPA, appellent "à participer à des rassemblements contre la politique du gouvernement et les violences policières", ont-ils communiqué sur Twitter.

Partout en France, des rassemblements seront prévus devant les préfectures mardi à 18h30. À Paris, les groupes appellent à un rassemblement sur la place du Châtelet à la même heure.

"Renoncez à votre funeste projet": les parlementaires de gauche vont remettre demain une lettre à l'Élysée

DOCUMENT BFMTV - Demain, une délégation de députés de la Nupes va remettre une lettre - que BFMTV a pu consulter - à Emmanuel Macron dans laquelle les parlementaires de gauche demandent au chef de l'État de "renoncer à son funeste projet".

"Ce renoncement ne serait pas un aveu de faiblesse, mais une démonstration de sagesse", peut-on lire dans cette lettre.

Les parlementaires lancent alors un appel: "Monsieur le Président, dans cette perspective de sortie de crise, nous vous demandons solennellement d’accepter de nous rencontrer."

Élisabeth Borne réunit en ce moment une dizaine de ses ministres pour dîner à Matignon

Selon nos informations, ce dîner à Matignon rentre dans le cadre d'une série de dîners informels qu'a déjà lancée la Première ministre. 

Il y a eu deux dîners similaires la semaine dernière. Elle a désormais pris l'habitude de faire ça régulièrement.

À chaque fois, une dizaine de ministres est invitée. Les convives changent à chaque dîner. 

L'idée selon différentes sources à BFMTV est d'"échanger sur les grandes priorités actuelles, sur les grands chantiers du pays", mais aussi "animer le collectif". 

Retrait, pause, référendum... François Ruffin ne "peut pas se résigner"

"Il faut repasser par le peuple", a clamé le député insoumis François Ruffin sur Franceinfo, interrogé sur la suite à envisager pour la réforme des retraites.

"Je ne peux pas me résigner", a-t-il confié mentionnant des possibles "retrait", "pause", "suspension" ou encore "référendum" pour sortir de la crise.

Murielle Guilbert (Solidaires) maintient que "c'est le retrait ou rien"

A l'approche de la réunion entre l'intersyndicale et Elisabeth Borne qui aura lieu mercredi, l'union syndicale Solidaires reste "déterminée", selon les mots de sa co-déléguée générale Murielle Guilbert, invitée ce lundi sur BFMTV.

Selon elle, "le rapport de force est en notre faveur". "Notre pays reste mobilisé, prêt à en découdre pour faire retirer cette réforme. A un moment donné, madame Borne et ce gouvernement doivent l'entendre", a-t-elle affirmé.

"Il ne suffit pas de multiplier les rencontres avec les parlementaires et avec les organisations syndicales par pure forme. Nous ne sommes plus en janvier mais en avril, après deux mois et demi de mobilisation", a déploré Murielle Guilbert.

"C'est le retrait ou rien. C'est le retrait avant toute autre discussion", a-t-elle ajouté.

Le parcours de la manifestation parisienne jeudi

Pour cette onzième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, le parcours de la manifestation parisienne a été révélé: des Invalides à la place d'Italie en passant par Montparnasse et Denfert-Rochereau.

Lire l'article complet ici.

Manuel Bompard maintient qu'"il n'est pas question de passer à autre chose"

Même si La France insoumise a refusé de rencontrer la Première ministre cette semaine - contrairement au PS et EELV - Manuel Bompard soutient toujours que la Nupes souhaite "le retrait" de la réforme des retraites.

"Il n’est pas question de passer à autre chose", a-t-il affirmé sur notre antenne.

Le groupe Liot demande une "grande conférence sociale" et un référendum à Élisabeth Borne

Après avoir été reçu par la Première ministre, le président du groupe Liot à l'Assemblée nationale Bertrand Pancher a de nouveau demandé "de suspendre son projet de loi" pour "apaiser la situation et repartir sur de nouvelles bases".

"Nous avons demandé une grande conférence sociale. Si le gouvernement ne retire pas sa réforme, nous avons réitéré une demande de référendum", a-t-il déclaré à notre micro.

Réforme des retraites: le patron de l'UDI appelle à "briser la glace" avec la CFDT

Le chef de file des sénateurs centristes Hervé Marseille (UDI), premier parlementaire à être reçu lundi par Elisabeth Borne pour tenter de sortir de la crise des retraites, a demandé à la Première ministre d'être "davantage à l'écoute" des syndicats réformistes comme la CFDT.

"La vie ne s'arrête pas au dossier des retraites. Derrière il va y avoir une loi travail, d'autres dossiers qui nécessiteront des concertations fortes avec les syndicats et tout particulièrement la CFDT. Et il est indispensable de briser la glace avec ces organisations", a encore souligné le patron de l'UDI.

Retraites: après l'intersyndicale, Borne dînera avec les cadres de la majorité

La Première ministre rencontrera ce mercredi soir les présidents de groupe parlementaires et les patrons des partis de la majorité, après sa rencontre avec les syndicats, d'après des informations de BFMTV.

Réforme des retraites: la patronne des écologistes rencontrera Borne pour "parler la désescalade de la violence"

Aucun des groupes parlementaires de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) n’a répondu à la proposition de la Première ministre d'échanger sur le calendrier politique et parlementaire de l'exécutif.

Mais cela n'empêchera pas Marine Tondelier, la numéro 1 des écologistes, d'aller en Matignon en tant que cheffe de parti pour "parler de la désescalade de la violence".

Retraites: pour Élisabeth Borne, "la plupart des forces politique" veulent "apaiser le pays"

Élisabeth Borne souhaite consulter les oppositions cette semaine.

Malgré le refus des groupes parlementaires de gauche de se rendre à Matignon, la Première ministre assure que "la plupart des forces politiquesveulent", comme elle "apaiser le pays", même s'il existe des "désaccords".

"Je n'ai pas de doutes", sur le fait "qu'on bâtir ensemble un agenda pour apporter des réponses aux Français", ajoute-t-elle.

Avant de rencontre les syndicats ce mercredi, Borne affirme qu'elle sera "à l'écoute"

"Je serai à l'écoute de tous les sujets", promet Élisabeth Borne avant de recevoir l'intersyndicale ce mercredi. Laquelle souhaite le retrait de la réforme des retraites, option exclue avec fermeté par l'exécutif jusqu'ici.

Au-delà de ce projet de loi, "on a beaucoup de sujets à aborder ensemble, y compris des sujets mis en lumière sur la réforme des retraites", comme "la qualité de vie au travail" ou "la prévention de la pénibilité", avance la Première ministre.

Sophie Binet (CGT): "le rendez-vous" à Matignon "sera court" si Borne refuse le retrait de la réforme

Sur France inter ce lundi, la nouvelle patronne de la CGT, Sophie Binet, a une nouvelle fois prévenu que la revendication de l'intersyndicale lors de la réunion à Matignon mercredi sera "le retrait de la réforme" des retraites.

En cas de refus par Elisabeth Borne, "le rendez-vous risque d'être très rapide", a indiqué la syndicaliste, qui se refuse par ailleurs à aborder d'autres sujets tant que la réforme des retraites n'est pas retirée:

"On va préparer (le rendez-vous) ensemble au niveau de l'intersyndicale mais toutes les organisations syndicales sont déterminées à dire qu'on ne peut pas parler d'autres sujets tant qu'on ne retire pas cette réforme, c'est ce que le gouvernement doit comprendre", a-t-elle ajouté, estimant que "ce n'est pas possible de diriger le pays si on ne retire pas cette réforme".

Pour Tanguy, Borne est "un zombie à la tête d'un gouvernement zombie"

Au micro d'Europe 1, Jean-Philippe Tanguy fustige Élisabeth Borne.

"C'est un zombie à la tête d'un gouvernement de zombie", lâche le député du Rassemblement national.

Ce poids lourd du groupe de Marine Le Pen estime que la Première ministre "n'a plus d'autorité politique, de marge de manoeuvre" et "continue à avancer, presque sans conscience, comme un zombie".

Pour sortir de la crise liée à la réforme des retraites, Jean-Philippe Tanguy appelle Emmanuel Macron à faire un "référendum" ou à dissoudre l'Assemblée nationale. Jusqu'ici, ces deux options sont rejetées par le président de la République.

Sophie Binet (CGT) "convaincue que la réforme ne s'appliquera jamais"

La nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, s'est dite ce lundi sur France inter "convaincue que la réforme" des retraites "ne s'appliquera jamais". "Il y a un vice de forme d'origine", a-t-elle estimé.

A deux jours de la réunion entre l'intersyndicale et Elisabeth Borne, Sophie Binet a également dit "ne pas croire" à la suspension de la réforme, comme cela avait été proposé par Laurent Berger:

"Je ne crois pas à la pause. Quand on suspend, c'est qu'on retire. (...) Il n'y a pas d'autre sortie de crise que le retrait de cette réforme", a-t-elle déclaré.

Pour obtenir ce retrait, la patronne de la CGT a enfin appelé les Français a être "très nombreux" dans la rue jeudi, à l'occasion de la nouvelle journée de mobilisation. "C'est notre mobilisation qui permettra que la réforme ne s'applique pas", a-t-elle assuré.

Plus d'informations ici.

Thierry Breton: "l'Europe ne demande rien" à la France

Sur FranceInfo, Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, affirme qu'en matière de réforme des retraites, "l'Europe ne demande rien" à la France.

"C'est aux états de faire ce qu'ils pensent. Ce sont des décisions à prendre par les états membres", a affirmé Thierry Breton.

Il précise aussi que "si la réforme ne passe pas, il n'y aura pas de sanctions" européenne.

Le commissaire européen estime par contre qu'il pourrait avoir des conséquences financières et rappelle que "la France est le pays d'Europe qui a la dette la plus importante en volume".

Entretien de Borne avec les oppositions: pour Bompard, "c'est une stratégie de communication"

Élisabeth Borne a invité les oppositions à Matignon, mais tous les groupes parlementaires de gauche ont refusé.

"L'objectif de ces entretiens, c'est d'élargir la majorité pour la suite du quinquennat en essayant de faire comme si la bataille sur les retraites était close", estime Manuel Bompard sur Public Sénat.

"Mais elle est pas close. L'opposition est toujours aussi forte", poursuit le coordinateur de La France insoumise.

"Le sujet, ce n'est pas de préparer la suite, le sujet est: comment on sort du moment dans lequel on est aujourd'hui", avance le député des Bouches-du-Rhône.

Manuel Bompard: "Ce n'est pas madame Borne qui décide sur cette réforme des retraites"

Invité de Public Sénat, Manuel Bompard revient sur l'initiative des communistes de marcher vers l'Élysée ce mardi pour interpeller le président de la République et demander à être reçu par ce dernier. Les insoumis participeront également à cette démarche.

"L'objectif, c'est d'interpeller celui qui décide vraiment. Tout le monde sait que ce n'est madame Borne qui décide vraiment, c'est monsieur Macron. Donc, c'est à lui qu'il faut parler."

Invité à se rendre à Matignon pour discuter avec Élisabeth Borne, l'ensemble des groupes parlementaires de gauche ont refusé.

Réunion entre Borne et les syndicats: pour Bompard, si "ça n'aboutit pas sur le retrait du texte, ça ne résoudra en rien la colère dans ce pays"

Manuel Bompard s'exprime sur la réunion entre les syndicats et Élisabeth Borne, prévue ce mercredi.

"Si à la fin de ce rendez-vous, ça n’aboutit pas sur le retrait du texte ou la décision du président de la République, de ne pas le promulguer, ça ne résoudra en rien la colère dans ce pays qui est toujours aussi forte", juge le coordinateur de La France insoumise.

Quoi qu'il arrive "monsieur Macron a déjà perdu sur la bataille des retraites", estime le député des Bouches-du-Rhône avançant que ce dernier "n’a plus aucun argument sur le fond".

Perpignan: l'accès au marché Saint Charles bloqué pour les camions

Une cinquantaine d'opposants à la réforme des retraites bloquaient ce lundi matin l'accès pour les camions au marché Saint Charles de Perpignan, selon France Bleu Roussillon.

Les routiers bloquent une zone commerciale près de Caen

A l'initiative de l'intersyndicale, une quinzaine de camions était bloqués tôt ce lundi matin devant à proximité d'une zone commerciale à l'est de Caen (Calvados).

Pour Aniela Thiefaine, secrétaire générale CGT des transports routiers, l'idée de cette action "est de montrer qu'on n'est toujours pas d'accord" avec la réforme et que l'intersyndicale continuera "jusqu'à ce que Macron recule".

Réunion à Matignon: Marylise Léon (CFDT) veut "aborder le sujet du moment: les retraites"

Invitée sur Radio J ce lundi, la secrétaire générale adjointe de la CFDT Marylise Léon a prévenu que "l'idée du rendez-vous avec la Première ministre mercredi 5 avril, c'est de pouvoir aborder le sujet du moment: les retraites". "C'est pour ça qu'on y va en intersyndicale", a-t-elle dit.

Marine Le Pen estime qu'Elisabeth Borne est "carbonisée" et "ne peut plus rien faire"

Alors qu'une motion de censure n'a pas été adoptée à neuf voix près au moment de l'adoption de la réforme des retraites, Marine Le Pen a estimé ce dimanche sur LCI que la Première ministre ne peut désormais "plus rien faire".

"Elle aurait dû être remplacée le soir même de la motion de censure parce qu'elle est carbonisée, elle ne peut plus rien faire, quand on a une motion de censure (rejetée) à 9 voix près politiquement elle n'a plus l'auroité, elle ne peut plus engager de réformes" a-t-elle déclaré.

D'après Gérard Larcher, La France Insoumise "s'attaque aux institutions"

D'après Gérard Larcher (LR), président du Sénat, "La France Insoumise, avec un certain nombre d'alliés, a créé un narratif qui s'attaque aux institutions" ces dernières semaines dans l'examen de la réforme des retraites, "ce qui est en jeu c'est la défense de nos institutions".

"Le comportement y compris la violence dans l'hémycicle de l'assemblée antionale, est-ce que vous appelez ça une forme des respect des institutions?", a-t-il lancé.

Le PS ne participera pas aux consultations de Borne avant sa réunion avec l'intersyndicale

Les parlementaires socialistes ne participeront pour l'instant à "aucune consultation" d'Elisabeth Borne sur l'après réforme des retraites, ont-ils annoncé dimanche, mais le premier secrétaire Olivier Faure se rendra à Matignon pour évoquer la "situation générale du pays".

"Nous ne souhaitons participer à aucune consultation sur la suite du calendrier parlementaire (...) avant de connaître les suites données à votre rencontre avec l'intersyndicale prévue le 5 avril prochain", écrivent Olivier Faure, Boris Vallaud et Patrick Kanner, chefs des groupes PS à l'Assemblée et au Sénat, dans un courrier adressé à la Première ministre.

Les autres forces de la coalition de gauche Nupes - LFI, PCF, EELV - avaient déjà annoncé le boycott de ces consultations.

Bonjour à toutes et à tous!

Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites ce lundi 3 avril 2024.

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