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Retraites: Jordan Bardella accuse la Nupes d'avoir "confisqué le débat"

Jordan Bardella sur le plateau de BFMTV.

Jordan Bardella sur le plateau de BFMTV. - BFMTV

Dans l'attente du passage du texte de la réforme des retraites au Sénat, les syndicats préparent la grande journée d'action du 7 mars. Mais les débats continuent hors du Parlement et Éric Ciotti a démis Aurélien Pradié de son poste de vice-président des Républicains, sur fond de désaccord sur la réforme des retraites.
  • L'examen en première lecture du projet de réforme des retraites s'est achevé vendredi à l'Assemblée nationale sans parvenir à l'article 7 sur le report de l'âge légal à 64 ans. Lire notre article
  • La deuxième semaine de débats a été une nouvelle fois houleuse dans l'hémicycle, entre invectives, changements de stratégies et motion de censure. Lire notre article
  • Invité de "BFM Politique" ce dimanche midi, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a critiqué le gouvernement mais aussi la stratégie de LFI. Lire notre article
  • Les leaders des Insoumis ont répondu au patron de la CGT, appelant à "oublier les propos diviseurs". Lire notre brève

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La journée a été marquée par la déclaration de Philippe Martinez, leader de la CGT, qui a jugé que Jean-Luc Mélenchon n'est pas un allié du mouvement social quand il fait de l'obstruction. Des propos qui ont entrainé une vague de réaction au sein de La France insoumise.

Très bonne soirée, et rendez-vous dès demain pour un nouveau direct. En attendant, il suffit de cliquer ici pour lire tous nos articles sur la réforme des retraites.

Appel de l'intersyndicale à mettre la France à l'arrêt: Bardella "pas favorable aux blocages"

Le 7 mars prochain, l'intersyndicale appelle à mettre la France à l'arrêt. Le président du RN a exprimé sa position à ce sujet:

"Je soutiens les manifestations mais le blocage c'est un peu la double peine pour les Français qui travaillent, qui devront à la fois endurer cette réforme et les files". 

"Donc je ne suis pas favorable aux blocages mais je pense que les manifestations doivent se poursuivre", a-t-il synthétisé.

Plus d'informations ici.

Jordan Bardella estime que les oppositions peuvent faire tomber la réforme si elles s'unissent

Jordan Bardella assure pourtant continuer à espérer une union des oppositions, d'extrême droite comme de gauche, au moment où lee projet de réforme reviendra au Palais-Bourbon à la mi-mars.

"On doit pouvoir faire tomber ce texte avec l'ensemble des oppositions", a-t-il estimé, appelant les Français à ne "pas se résigner".

Jordan Bardella accuse Jean-Luc Mélenchon de s'être comporté "comme un chef de gang"

Jordan Bardella ne s'est pas contenté d'ironiser sur les remerciements que le chef de l'Etat devrait selon lui à Jean-Luc Mélenchon. Il a encore durci le ton à l'égard de l'insoumis: "On voit bien que la position de Jean-Luc Mélenchon qui se conduit comme un chef de gang divise la gauche aujourd'hui".

Il a encore accusé l'ancien candidat à la présidentielle de mener un "travail d'intimidation jusqu'au sein de son camp". "Jean-Luc Mélenchon vote Macron au second tour 2017 puis 2022 et en se voulant le complice d'Emmanuel Macron en faisant en sorte qu'on n'aborde pas le fond de cette réforme, il fait un cadeau en or à Emmanuel Macron".

"La Nupes a confisqué le débat à l'Assemblée nationale" selon Jordan Bardella

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, est notre invité ce dimanche soir. Il est revenu sur l'ambiance pour le moins électrique au palais-Bourbon lors de l'examen du projet de réforme des retraites. Il a choisi d'en faire porter la responsabilité sur la gauche. "La Nupes a confisqué le débat", a-t-il affirmé, continuant: "J'entends dire que le débat a été houleux mais c'est la Nupes qui a offert un spectacle lamentable". Reprenant un élément de langage désormais classique au RN ces dernières semaines, Jordan Bardella a accusé le Nupes de vouloir "transformer l'Assemblée en ZAD".

Le député européen a assuré que cette ligne "fracture la gauche", tout en assurant que la même gauche "ne veut pas la discussion mais l'insurrection." "Ils veulent empêcher le débat et ils ont réussi leur coup", a-t-il lancé.

Jordan Bardella a estimé que l'attitude de la Nupes confinait à une alliance objective entre l'exécutif et l'opposition de gauche:

"La Nupes me fait peur, quand on a des gens qui jouent au foot avec la tête d'un ministre (en référence au député insoumis Thomas Portes qui a posé avec un ballon à l'effigie du ministre du Travail, Olivier Dussopt, NDLR), traitent le ministre d'assassin, hurlent, invectivent, bordélisent l'Assemblée nationale, c'est un cadeau au gouvernement".

"Emmanuel Macron doit dire 'merci Jean-Luc Mélenchon'", a-t-il encore posé.

Destitué, Pradié dénonce une décision "contraire à l'exigence du rassemblement"

Aurélien Pradié, démis de ses fonctions de numéro 2 des Républicains, a dénoncé dimanche une décision "contraire à l'exigence du rassemblement et au respect de tous les adhérents", tout en affirmant qu'il resterait "fidèle" à son parti.

Évincé samedi par le président Eric Ciotti après avoir exprimé à plusieurs reprises des positions à contre-courant de son parti sur la réforme des retraites, le député du Lot a assuré dans un communiqué préférer sa "liberté de conviction à un poste quelconque".

Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard réagissent aux "attaques" du leader de la CGT

Le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a répondu sur son compte Twitter aux propos de Philippe Martinez qui a dit que Jean-Luc Mélenchon et une partie des membres de son parti ne servent pas le mouvement social en faisant de l'obstruction parlementaire.

"Oublions ce propos diviseur," a-t-il dit, avant d'annoncer que le pays sera bloqué le 7 mars.

Son collègue des Insoumis, Manuel Bompard, a lui aussi réagi par tweet en qualifiant les "attaques" de Philippe Martinez d'"inutiles et contre-productives."

François Hollande déplore le "formidable gâchis" du débat sur la reforme des retraites

L'ancien président François Hollande a déploré dimanche le "formidable gâchis" du débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, appelant le gouvernement à dialoguer avec les syndicats plutôt qu'avec le patron de LR Eric Ciotti.

"C'est un formidable gâchis puisqu'aucun des acteurs n'en sort victorieux, ni le gouvernement, ni l'opposition et surtout pas les Français", a regretté François Hollande, invité du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro, qui considère la réforme comme "inopportune" et "injuste".

Pour Olivier Dussopt, LFI a "tout raté" dans le débat à l'Assemblée

La France insoumise a "tout raté" dans le débat sur les retraites à l'Assemblée nationale, qui s'est achevé vendredi avec seulement deux articles examinés sur 20, a estimé dimanche sur Radio J le ministre du Travail, Olivier Dussopt, qui s'en est aussi pris à "la violence" de LFI.

"LFI a tout raté dans ce débat: pas un amendement adopté, la Nupes se fracture, la moitié des socialistes ont déserté les rangs tellement ils avaient honte. Leur stratégie n'a pas marché, leur tactique n'a pas marché et ils ont donné la pire image d'eux-mêmes", a cinglé le ministre, qui porte la réforme.

Philippe Martinez réaffirme qu'il ne se représentera pas au poste de secrétaire général de la CGT

Philippe Martinez a fermement réitéré son intention de ne pas se représenter à la tête de la CGT lors du 53ème congrès de l'organisation syndicale qui aura lieu en mars. Il va retourner chez Renault.

“Il vaut mieux partir quand on s’éclate que quand on s’ennuie [...] et qu’on embête tout le monde,” a-t-il rajouté.

Il aimerait voir une femme à la tête de la CGT.

Philippe Martinez: L'appel d'Elisabeth Borne "était un appel de pure communication”

La Première ministre Elisabeth Borne a appelé Philippe Martinez à 21h02 dimanche dernier, a dit le leader CGT sur BFMTV.

“C’était un appel de pure communication” qui n’a rien changé sur le fond.

“On a l’impression qu’elle ne se rend pas compte de ce qu’il se passe dans le pays,” a-t-il rajouté.

Philippe Martinez se demande "pourquoi le gouvernement n'écoute pas?"

"Il y a des millions de personnes qui ont défilé depuis le 19 janvier" et pourtant le gouvernement ne réagit pas, a souligné Philippe Martinez sur BFMTV.

"Pourquoi le gouvernement n'écoute pas?" il demande.

Si cela ne suffit pas, il faut durcir le mouvement ainsi que le demandent de nombreux salariés, a-t-il dit.

Philippe Martinez: "Il faut qu'il y ait des millions de grévistes" dans la rue le 7 mars

Il faut qu'il y ait des millions de grévistes le 7 mars dans toute la France pour que le pays soit à l'arrêt, a expliqué Philippe Martinez sur BFMTV.

Le 7 mars est dans toutes les têtes, affirme-t-il alors qu'il hésite à utiliser le terme de blocage pour qualifier cette grande journée de mobilisation.

Plus d'informations ici.

Philippe Martinez: "Il me reste encore des trimestres à cotiser"

"Il me reste encore des trimestres à cotiser" avant de pouvoir partir à la retraite, a dit le leader CGT au micro de BFMTV.

Il a précisé qu'il aurait bientôt l'âge légal mais qu'il lui faudra tout de même continuer pour obtenir tous ses trimestres.

Fabien Roussel dit "regretter le pas de côté de certains députés LFI" sur l'article 7

Le secrétaire général du Parti communiste Fabien Roussel a dit ce dimanche sur France 3 "regretter le pas de côté de certains députés LFI de ne pas aller à l'article 7" pendant les débats sur la réforme des retraites.

"J'ai fait le choix de l'unité et de la solidarité", a-t-il vanté de son côté, affirmant que son camp a "fait le choix du travail en commun avec l'ensemble des groupes" et notamment de retirer ses amendements pour accélérer les débats.

Philippe Martinez: "Il va y avoir encore beaucoup de monde qui restera en dessous des 1.200 euros”

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a concédé au micro de BFMTV qu’il y a du “moins mal” sur les carrières longues mais que c’est encore flou.

“Il va y avoir encore beaucoup de monde qui restera en dessous des 1.200 euros,” a-t-il rajouté.

Philippe Martinez: L'index seniors ne sert à rien

"Sur le fond, cet index ne sert à rien," a dit le leader CGT Philipep Martinez au micro de BFMTV.

Selon lui, la vraie question est sur les sanctions à appliquer quand les entreprises congédient leurs salariés seniors.

"La situation elle est connue, donc il faut punir," a-t-il rajouté.

Philippe Martinez: Jean-Luc Mélenchon n'est pas un allié du mouvement social quand il fait de l'obstruction

Jean-Luc Mélenchon n'est pas un allié du mouvement social quand il fait de l'obstruction à l'Assemblée nationale, a dit Philippe Martinez, le leader CGT, sur BFMTV.

"Cela fait très longtemps que je n'ai pas parlé à Jean-Luc Mélenchon," a-t-il dit, rajoutant qu'il ne "facilite pas la clarté des débats."

Philippe Martinez en colère contre une partie des LFI qui ont fait de l'obstruction

Une partie des membres de La France Insoumise ont voulu empêcher que l'Assemblée ne puisse débattre de l'article 7 de la réforme des retraites qui aborde le report de l'âge de départ de 62 à 64 ans, a dit le leader CGT Philippe Martinez sur BFMTV.

"Il y a le problème du gouvernement et le problème de ceux qui n’ont pas voulu aller jusqu’à l’article 7," a-t-il dit.

Philippe Martinez a avoué que cela l’a mis en colère.

Philippe Martinez: "Le choix du gouvernement n'était pas le bon"

Le choix d'une procédure accélérée pour faire passer le texte sur la réforme des retraites n'était pas le bon, a dit Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, au micro de BFMTV.

Philippe Martinez déplore que les incidents à l'Assemblée aient pris plus de place que le fond du problème

Les nombreux incidents et l'ambiance à l’Assemblée nationale ont davantage été évoqués que "le fond du problème et ce qui est en débat dans la rue," a regretté Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, au micro de BFMTV.

Philippe Martinez regrette qu'il n'y ait pas eu de débat à l'Assemblée sur les 64 ans

Le fait que l'Assemblée nationale n'ait pas encore débattu ni voté sur le report de l'âge légal de départ de 62 ans à 64 ans est un problème, a dit Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, au micro de BFMTV.

Il défilait à Albi (Tarn) jeudi dernier au côté de son confrère Laurent Berger pour manifester contre la réforme des retraites.

"Il faut savoir s'arrêter": Jean-François Copé tacle Aurélien Pradié

Après la destitution d'Aurélien Pradié de son poste de vice-président des Républicains en raison de son opposition trop prononcée à la réforme des retraites, l'ancien président de l'UMP (ex-LR) Jean-François Copé tacle le député.

Dans une interview accordée au Journal du dimanche, il estime que "la jeune garde LR vit dans un monde qui n’existe plus, celui où le match se jouait à l’ancienne, entre droite et gauche".

Le maire de Meaux dénonce une "surenchère tragi-comique qui les conduit à déborder le PS par la gauche, là où il faudrait rester fermes sur la retraite à 65 ans – ou 64 ans".

Interrogé sur le cas d'Aurélien Pradié spécifiquement, Copé affirme que "le 'toujours plus' n’est pas la marque de la droite de gouvernement. Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter".

La gauche divisée sur la stratégie à adopter à l'Assemblée nationale

Après avoir déposé des milliers d'amendements, la Nupes s'est divisée au cours des débats sur la stratégie à adopter concernant la réforme des retraites.

Certains, comme les députés écologistes, voulaient en retirer une large partie pour pouvoir débattre de l'article 7, qui acte le report de l'âge légal de 62 à 64 ans. Le nombre d'amendements retirés a finalement été insuffisant et l'examen en première lecture s'est achevé vendredi sans vote sur l'article 7.

La popularité d'Emmanuel Macron au plus bas depuis trois ans, selon un sondage

Selon un sondage mensuel IFOP pour le Journal du dimanche, la popularité d'Emmanuel Macron s'effrite, et ce même parmi ses électeurs du premier tour lors de l'élection présidentielle de 2022.

Seuls 32% des Français se disent satisfaits de son action, contre 34% le mois précédent. Il perd aussi 4 points chez ses électeurs du premier tour (83%).

Selon l'hebdomadaire, cette cote de popularité est au plus bas depuis février 2020, juste avant la pandémie de Covid-19.

Notre article sur ce sondage est à lire ici.

Ciotti démet Pradié de son poste de numéro 2 des Républicains

La crise couvait depuis plusieurs semaines au sein du parti. Le chef du parti Les Républicains Éric Ciotti a annoncé samedi démettre de ses fonctions son numéro 2 Aurélien Pradié, ouvertement opposé à un pan de la réforme des retraites pourtant soutenue par LR.

"Ses prises de positions répétées (n'étaient) plus conformes avec les valeurs de cohérence, d'unité et de rassemblement qui doivent guider la droite républicaine", a justifié le patron des LR dans un communiqué annonçant la destitution du vice-président exécutif.

"Des convictions, ça se défend", a répondu samedi le député du Lot.

Notre article complet est à lire ici.

Le texte de la réforme entre l'Assemblée nationale et le Sénat

L'examen en première lecture du projet de réforme des retraites s'est achevé vendredi à l'Assemblée nationale et il reprendra au Sénat le 28 février en commission puis le 2 mars en séance publique dans l'hémicycle.

En attendant, les syndicats préparent la grande journée de mobilisation sociale du mardi 7 mars.

Jeudi, pour la cinquième journée de mobilisation, Laurent Berger et son homologue de la CGT Philippe Martinez affichaient leur entente sur BFMTV, sous le soleil d'Albi. "On montre que quand les syndicats sont présents, quand on fait bien notre boulot (...) la population répond", a dit M. Martinez, à qui la lutte offre un moment de respiration, à quelques semaines d'un congrès de la CGT qui s'annonce houleux.

La CGT affirme avoir enregistré 10.200 adhésions en janvier, la CFDT 10.000 entre le 1er janvier et le 3 février, deux fois plus que d'habitude.

Bienvenue dans ce direct

Bonjour à tous, et bienvenue dans ce direct consacré à la réforme à la réforme des retraites.

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