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Gabriel Attal affirme que la France "protège comme aucun autre pays autour de nous"

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Invité sur BFMTV et RMC, Gabriel Attal a défendu les mesures prises par le gouvernement pour protéger le pouvoir d'achat des Français.

Invité sur BFMTV et RMC, le ministre du Budget a défendu la politique menée par le gouvernement depuis la crise sanitaire et la guerre en Ukraine. Selon Gabriel Attal, la France "protège comme aucun autre pays autour de nous".

Comparé à nos voisins comme le Royaume-Uni, "il y a une explosion des prix" alors qu'en France, les prix de l'électricité "auraient dû augmenter de 40% cette année". "On a bloqué l'augmentation à 4%. Sur le gaz, ils auraient dû augmenter de 100% et on a bloqué aussi cette augmentation", a insisté Gabriel Attal, évoquant le bouclier tarifaire.

"On a aujourd'hui une croissance qui se tient par rapport à nos voisins européens. L'an dernier on avait une croissance locomotive en Europe. Notre stratégie économique consiste à dire que plutôt que d'inventer des nouvelles taxes, il faut baisser globalement la pression fiscale sur les entreprises et sur les ménages, ce qu'on a commencé à faire aussi. Il y a des étapes supplémentaires avec la suppression de la redevance télé", a-t-il rappelé.

Pas de geste pour pousser le train

Pour faire face à la flambée des prix des carburants, l'Espagne propose depuis le 1er septembre un passe ferroviaire gratuit pour les trains régionaux. Près de 500.000 personnes en ont déjà fait la demande. Et cet été, l'Allemagne a rendu disponible un forfait de trains illimité à 9 euros par mois.

Du côté des trains français, aucun geste n'est à l'ordre du jour. Le prix des billets a pourtant bondi de 15% en un an, selon l'Insee. Reconnaissant que beaucoup de personnes ne peuvent pas payer le prix d'un billet en une seule fois, la SNCF a simplement évoqué la possibilité de payer en plusieurs fois.

Plutôt que d'inciter à prendre le train, le gouvernement français a préféré faire une remise à la pompe, augmentée de 18 à 30 centimes le 1er septembre, pour aider ceux qui prennent leur voiture à faire le plein.

"On a des mécanismes de ristourne qui ont été adoptés dans un certain nombre de pays après nous, on n"est pas isolé", s'est défendu Gabriel Attal sur BFMTV et RMC ce vendredi matin, précisant que le gouvernement était "évidemment favorable au développement d'alternatives à la voiture".
https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech