Réforme des retraites: Olivier Dussopt ouvert à l'idée d'accélérer la suppression des régimes spéciaux

L'ESSENTIEL
- Le texte sur la réforme des retraites doit être examiné à partir de mardi par les sénateurs. Lire notre article
- Emmanuel Macron a déclaré samedi souhaiter "que le Sénat puisse enrichir" le texte sur la réforme des retraites "avec ce qui lui paraît utile". Lire notre article
- Le chef de file des Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, souhaite "voter" la réforme "après l’avoir modifiée". Lire l'article
- Invité de BFM Politique, le ministre du Travail Olivier Dussopt s'est dit ouvert à l'idée d'accélérer la suppression des régimes spéciaux. Lire notre brève
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Le député LR François-Xavier Bellamy appelle pour la suppression des régimes spéciaux
Le député européen LR, François-Xavier Bellamy, a qualifié ce dimanche sur France Inter "d'injustice absolue" la "clause du grand-père" qui maintient les régimes spéciaux aux salariés qui en bénéficient déjà.
Il dénonce dans ce dispositif un "privilège offert par une espèce de grâce divine qu'on ne s'explique pas".
Le projet de réforme des retraites, qui doit être examiné par le Sénat à partir de mardi prochain, prévoit la "fermeture" des régimes spéciaux pour les seuls nouveaux embauchés à partir du 1er septembre 2023.
La députée Renaissance Prisca Thévenot appelle les députés LR à "respecter leurs engagements" sur la réforme des retraites
La députée Renaissance des Hauts-de-Seine Prisca Thévenot a appelé ce dimanche sur France 3 les députés LR à "respecter leurs engagements" sur la réforme des retraites.
"Je n'attends pas des LR qu'ils viennent rallier nos positions, nos engagements, mais qu'ils respectent les leurs", demande-t-elle.
La porte-parole fait notamment référence au fait que les LR ont pendant des années appelé pour un report de l'âge de départ à la retraite à 65 ans.
"Nous nous sommes sur 64 ans. Je les laisse aller sur leurs débats, mais je les laisse aussi enrichir (le texte) sur d'autres modalités".
Mobilisation du 7 mars: Véran assure que l'exécutif "ne souhaite pas que la France soit paralysée"
Olivier Véran "ne souhaite pas de blocage" en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites le 7 mars. "On ne souhaite pas que la France soit paralysée", a déclaré le porte-parole du gouvernement, invité de France 3 Alpes ce dimanche matin.
"Il n'y a pas une majorité de Français qui est favorable aux blocages", a-t-il ajouté. "Manifester est une chose, faire grève est un droit constitutionnel qu'on respecte", a concédé Olivier Véran.
"Par contre, bloquer le pays dans la durée, nous considérons que ce ne serait pas une bonne idée".
Olivier Dussopt assure qu'il n'abandonnera pas la réforme malgré les grèves et blocages
Le gouvernement abandonnera-t-il sa réforme à cause de grèves et blocages? "Non", a clairement répondu le ministre du Travail Olivier Dussopt sur BFM Politique ce dimanche. Pour lui "cela serait injuste pour les Français qui nous succèdent, parce que ce serait mettre en danger le système de retraites".
"La réforme est nécessaire", a-t-il appuyé.
"Quand vous avez en 2027 un déficit à 12 milliards, 2027 c'est demain et le déficit se creuse" les années suivantes.
>> Notre article complet est à lire ici.
Mobilisation du 7 mars: "ce sera une journée difficile" déclare Olivier Dussopt
Le 7 mars "c'est une manifestation qui peut être importante, les organisations syndicales le souhaitent", déclare le ministre du Travail Olivier Dussopt, "ce sera une journée difficile". Toutefois, alors que les oppositions ont appelé à "bloquer le pays", "je pense que le blocage n'est pas la bonne solution", explique-t-il.
Olivier Dussopt "pense que nous pouvons construire une majorité" à l'Assemblée nationale
"Je pense que nous pouvons construire une majorité" à l'Assemblée nationale, déclare le ministre du Travail Olivier Dussopt sur BFM Politique ce dimanche. "Cela va évidemment dépendre dont la manière dont le texte est adopté par le Sénat et de la manière dont la commission mixte paritaire travaille".
"Le 49.3 par définition il existe et il est dans le droit, mais nous avons toujours dit que notre objectif est de l'éviter et d'avoir une majorité, et je pense que nous aurons une majorité", a-t-il ajouté.
Olivier Dussopt ouvert à l'idée d'accélérer la suppression des régimes spéciaux
"Pourquoi pas", a répondu le ministre du Travail Olivier Dussopt, interrogé sur la possibilité d'accélérer la suppression des régimes spéciaux, une idée défendue par le sénateur LR Bruno Retailleau. "Il faut voir comment est proposée la disposition et comment on l'articule" mais le ministre n'a "pas de réserve".
Globalement, "je suis favorable à ce que tous les groupes puissent contribuer" à enrichir la réforme des retraites déclare le ministre. Lui-même dit qu'il va déposer "des amendements dont certains viennent de l'opposition".
"Travailler deux ans de plus" c'est demander "un effort" aux Français, dit Olivier Dussopt
"Demander aux Françaises et aux Français de travailler deux ans de plus, c'est un effort, un effort qu'on essaye de répartir le plus justement possible, un effort qui va être progressif, mais ça reste un effort", concède le ministre du Travail Olivier Dussopt ce dimanche sur BFMT Politique.
Il souligne toutefois que ces efforts ont pour but de "préserver ce système de solidarité."
D'après Olivier Dussopt, LFI "a perdu parce que le texte continue"
Le ministre du Travail Olivier Dussopt a critiqué "15 jours d'insultes et 15 jours d'obstruction" à l'Assemblée nationale sur le débat de la réforme des retraites. "N'ont été examinés que deux articles parce que les groupes autour de LFI ont déposé 20.000 amendements".
Mais "(LFI) a perdu parce que le texte continue, ils n'ont vu aucun de leur amendement adopté".
>> L'article complet est à retrouver ici.
"Nous savons qu'il y a une opinion majoritairement défavorable", déclare Olivier Dussopt
Face à l'opposition des Français à la réforme des retraites, "nous ne sommes pas dans le déni il y a eu des manifestations importantes. Il y a une inquiétude et une interrogation qui se traduit par de l'opposition", a déclaré le ministre du Travail Olivier Dussopt sur BFM Politique ce dimanche, "nous savons qu'il y a une opinion majoritairement défavorable".
Face à cela, "à nous de montrer que cette réforme est nécessaire (...) et que l'effort demandé aux Français soit le plus justement réparti".
Retailleau souhaite "voter" la réforme "après l’avoir modifiée"
Dans un entretien au Parisien paru samedi soir, le patron du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, a indiqué "souhaiter voter (la réforme des retraites), après l’avoir modifiée", afin notamment de "ne pas creuser les déficits, mais parvenir à les combler".
"Nous comptons proposer au gouvernement deux options: soit une surcote de 5 % pour les mères de famille qui auraient atteint à la fois une carrière complète et l’âge légal, soit un départ anticipé à 63 ans", a ajouté Bruno Retailleau, évoquant également l'idée d'un "contrat de fin de carrière qui serait exonéré de cotisations familiales" pour les salariés âgés d'au moins 60 ans.
"Un moment difficile" dans les transports "début mars, et peut-être après le sept"
"Je pense qu'on aura un moment difficile" dans les transports "début mars, et peut-être après le sept (mars)", soit la journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites, a avancé le ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune samedi sur France Inter.
"On va essayer de faire en sorte que ça soit le moins long et le moins difficile possible, et je crois qu'on peut en responsabilité essayer de limiter les impacts de ces mobilisations et de ces grèves."
Olivier Dussopt, invité de BFM Politique ce dimanche
Le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui mène notamment la réforme des retraites, sera l'invité de BFM Politique ce dimanche à partir de 12h.
La Nupes n'a pas montré "son meilleur visage", déclare Boris Vallaud
L'alliance de la gauche, la Nupes, n'a pas "montré son meilleur visage" lors du débat à l'Assemblée nationale sur le projet de réforme des retraites, a déclaré au JDD le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud. "La Nupes est une union à quatre: on doit se respecter, ce qui n'interdit pas les désaccords. Mais nous devons demeurer dans un cadre de régulation commun, et tenir les positions quand nous en décidons ensemble. Nous sommes sortis de ce cadre commun et à certains égards de l'Assemblée elle-même", ajoute-t-il.
"Je souhaite que le Sénat puisse enrichir" le texte assure Emmanuel Macron
"Je souhaite que le Sénat puisse enrichir" le texte sur la réforme des retraites "avec ce qui lui paraît utile", a indiqué samedi Emmanuel Macron. "J'ai vu (que) le Sénat voulait faire avancer les choses sur la politique familiale et les droits des femmes. Je pense que le gouvernement abordera (ce débat) avec de l'ouverture et de la volonté d'engager pour bâtir une majorité derrière ce texte", a poursuivi le chef de l'Etat.
Il a encore fait observer que le Sénat, à majorité de droite, avait dans le passé "plusieurs fois porté des réformes qui étaient assez proches de celle d'aujourd'hui".