Variole du singe: un nouveau centre de dépistage et de vaccination ouvre à Nice ce mardi

Depuis ce lundi, 500 personnes peuvent se faire vacciner contre la variole du singe à l'hôpital l'Archet de Nice. Des doses obtenues par la ville et le CHU, a indiqué la métropole dans un communiqué. En effet, face à la montée des cas de variole du singe, une vaccination préventive est désormais élargie aux personnes à haut-risque d'être contaminées par le virus.
Le département des Alpes-Maritimes a donc à son tour annoncé l'ouverture d'un nouveau centre de dépistage et de vaccination dans la ville dès ce mardi.
"En prévention de l’éventuel développement de l’épidémie de la variole du singe, le Département des Alpes-Maritimes ouvre, dès demain mardi 19 juillet, un centre de dépistage et de vaccination à Nice au sein du CeGIDD" au "8 Baquis avec le soutien du centre LGBTQIA+ Côte d’Azur", détaille Charles Ange Ginésy, président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes.
La vaccination ouverte à plusieurs publics
En plus des cas contacts, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les personnes transgenres multipartenaires, les personnes en situation de prostitution et les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle peuvent désormais obtenir une dose.
"Sur un nombre de doses qui sont pour l'instant limité, on espère avoir un réapprovisionnement dans les jours qui viennent pour pouvoir élargir l'offre" qui "s'adresse essentiellement aux membres de la communauté des HSH, c'est-à-dire des hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (...). Ce n'est pas du tout comme le Covid (...) le fait de mettre des préservatifs ne préserve absolument pas de la contamination", confirme Michel Carlès, chef du service infectiologie du CHU de Nice au micro de BFM Nice.
Le président du département rapporte que "près d’un millier de cas a été répertorié en France". Selon Romain Alexandre, directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) 06, à Nice-Matin, 15 cas ont été confirmés dans les Alpes-Maritimes, 18 contacts sont à risque et 11 personnes ont été vaccinées au 15 juillet.