"Rien d'anormal": Marineland dément la grossesse de l'une de ses deux orques

Alors qu'une demande de transfert est en cours d'étude auprès du gouvernement français concernant le transfert des deux dernières orques en vie du Marineland d'Antibes, le parc dément ce lundi 17 février la grossesse de Wikie.

Le parc aquatique Marineland d'Antibes dément ce lundi 17 février la grossesse de l'une des deux dernières orques présentes au sein du parc, Wikie. One Voice s'inquiétait ce week-end de la "possible" gestation de l'animal, observant une "prise de poids de 400kg environ", comme l'explique Muriel Arnal, fondatrice de l'association, à BFMTV.com. Une prise de poids, pouvant aussi être signe selon eux "d'une maladie".

"Chaque hiver, Wikie prend du poids avant de retrouver par la suite un poids normal. Il n'y a rien d'anormal", assure ce lundi 17 février dans la matinée le parc Marineland, auprès de BFMTV.com

Le parc précise que le poids de Wikie s'élevait à 2.680 kg le 9 février dernier, un poids quasi similaire à celui enregistré il y a près d'un an, le 24 mars 2024, et qui s'élevait à 2.636 kg.

De son côté, One voice attend "la publication du bilan hormonal de Wikie et l’explication sur sa prise de poids". La contraception de Wikie avait été arrêtée "début janvier 2024, voire un peu avant, car les Japonais avaient acheté les orques pour la reproduction", insiste la fondatrice de One Voice. Cette dernière pointe notamment du doigt la "consanguinité extrême" de l'animal et dit s'inquiéter de leur état de santé.

Les orques en partance pour l'Espagne?

La demande de transfert des deux orques Wikie et Keijo a été officiellement déposée, confirme d'ailleurs le parc ce lundi. "C'est désormais entre les mains du gouvernement", assure la direction de Marineland.

Tout comme lors de la précédente demande de transfert -à l'époque vers le Japon- les autorités françaises vont devoir se prononcer sur cet envoi au parc de Tenerife.

Après plus de 50 ans d'activité, le parc aquatique Marineland d’Antibes a fermé définitivement ses portes le 5 janvier dernier, mettant en avant des raisons économiques liées à la promulgation de la loi interdisant les spectacles de cétacés d'ici 2026.

Alixan Lavorel