Nice: un homme condamné à un an de prison avec sursis pour avoir vandalisé la permanence de Ciotti

Située dans le quartier du Port, la permanence du chef des LR avait été vandalisée en mars dernier, en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites.

L'auteur d'un jet de pavé sur la permanence d'Eric Ciotti à Nice, le 19 mars dernier, a été condamné à un an de prison avec un sursis simple ce mardi, a appris BFM Nice Côte d'Azur.

Le député des Alpes-Maritimes, qui s'est constitué partie civile, a également demandé 1 euro au titre de préjudice moral et 800€ pour les frais de justice. 

"Ce n'était pas mon idée"

Lors de son procès au tribunal correctionnel de Nice, le condamné a reconnu les faits, expliquant n'avoir "pas pris beaucoup de précautions parce que ce n’était pas spécialement prémédité".

"Ce n’était d’ailleurs pas mon idée. Je me suis laissé aller dans l’euphorie de l’instant et le contexte particulier dans lequel on était (la réforme des retraites, ndlr)", a-t-il expliqué.

"J'avais eu vent de ce qui allait se passer, j’étais là-bas pour couvrir cette actualité. C'est le militant qui a jeté le pavé, pas le journaliste. L'idée c’était plus d’avoir une portée symbolique et médiatique, plus qu’une intimidation physique et personnelle", a-t-il ajouté.

Images de vidéosurveillance

Le local du chef des LR, situé dans le quartier du Port à Nice, avait été vandalisé le 19 mars dernier, entre 4 et 5 heures du matin, avait annoncé l'élu sur les réseaux sociaux. "Cette nuit ma permanence a été caillassée", avait-t-il tweeté, partageant des photos de son local. On y voit une des vitrines en morceaux et l'inscription "la motion ou le pavé".

L'homme condamné ce mardi n'avait pas tagué l'inscription "la motion ou le pavé" mais était présent à ce moment-là. Les enquêteurs sont remontés jusqu'à lui grâce à la photo publiée sur le compte X, anciennement Twitter, du média "Mouais" et aux images de vidéosurveillance de la permanence et de la ville de Nice. 

Corentin Marabeuf avec Marine Langlois