Métropole de Nice: des tests salivaires aléatoires bientôt mis en place pour les chauffeurs de bus

Un bus Lignes d'Azur à Nice. (photo d'illustration) - WikimediaCommons/Vincentsteine
Une décision qui intervient après des tests positifs de plusieurs chauffeurs au cours des derniers mois. À partir de mars, la métropole compte mettre en place des tests salivaires voire sanguins pour les chauffeurs qu'elle emploie, a annoncé ce mardi 20 février en conseil métropolitain Gaël Nofri, président de la Régie des transports métropolitains Lignes d'Azur, conseiller à la métropole et adjoint à la mairie de Nice.
Ces tests seront aléatoires et obligatoires. Ils concerneront environ 900 chauffeurs de bus employés par Lignes d'Azur. Gaël Nofri assure être en train de travailler sur la mise en place d'éthylotests au démarrage. Un dispositif difficile à mettre en place étant donné le nombre important de chauffeurs travaillant sur un même service.
Le président de Lignes d'Azur a par ailleurs dit regretter de ne pas pouvoir avoir accès aux antécédents et condamnations des chauffeurs au-delà d'une certaine date.
Des chauffeurs testés positifs, dont un après un accident
L'annonce de la métropole intervient après la révélation le 13 février dernier d'une information indiquant qu'un chauffeur de bus d'un sous-traitant de Lignes d'Azur a conduit tout le long de son service à Carros après avoir été testé positif à l'alcool lorsqu'il a soufflé dans l'éthylotest intégré à son bus. Son responsable l'a fait se reposer 1h30 au dépôt de bus avant de lui faire prendre le volant d'un bus qui n'était pas équipé d'éthylotest. Ces faits remontent au mois novembre.
Dans la même lignée, un accident d'un bus Lignes d'Azur à Levens a fait trois blessés le 12 janvier dernier. Deux passagers adolescents ont été touchés, dont l'un grièvement, ainsi que le chauffeur. Ce dernier a été testé positif au cannabis et à la cocaïne. Il a ensuite été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Les gendarmes des Alpes-Maritimes ont par la suite affirmé avoir renforcé leurs contrôles des chauffeurs de transports collectifs et ont annoncé le 30 janvier avoir dépisté positifs deux conducteurs de car dans le département. Un conducteur de bus Ligne d'Azur a également été contrôlé positif aux stupéfiants par des policiers le 16 janvier, dans le cadre de cet accroissement du nombre de contrôles.