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Incident au château de Valrose en 2018: le jeune accusé de violences finalement relaxé

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Les accusations de violences contre des personnels de l'université de Nice n'ont pas été retenues par le tribunal.

La vidéo avait été largement relayée en mai 2018 lors de l'occupation du château de Valrose, le siège de la faculté de Nice: le président de l'université menaçait de mort l'un des manifestants. "Toi, je te revois sur le campus, seul, t'es mort !", s'était écrié Jean-Marc Gambaudo.

Le jeune homme ciblé par les propos avait été interpellé à la suite des incidents puis placé en garde à vue pour avoir jeté une chaise et blessé un membre du personnel de l'université. Quatre ans après les faits, il a finalement été relaxé par le tribunal, a appris BFM Nice Côte d'Azur.

Des accusations écartées

À l'issue de sa garde à vue, le jeune militant avait été mis en examen pour violences dans un établissement d'enseignement sans incapacité de travail sur un agent de sécurité incendie et une secrétaire. Il lui avait été reproché aussi de ne pas avoir donné ses accès à son téléphone.

Ces accusations ont toutes été écartées lors du procès qui a eu lieu le 25 novembre dernier. "Les éléments d’accusation sont tombés un à un, comme un château de cartes, alors même que toutes les vidéos retraçant les événements n’avaient pas été mises au dossier", affirme le syndicat CGT Campus 06 sur son site Internet.

"La direction de l’université a donc menti de manière éhontée, au risque de sacrifier la réputation et l’avenir professionnel d’un jeune homme", ajoute la CGT.

Sollicitée par BFM Nice Côte d'Azur, l'université n'a pas encore fait part de sa réaction à la suite de cette décision.

Margaux Sansano avec Amaury Tremblay