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"Ce n’est plus possible": un immeuble du quartier des Moulins à Nice privé d’ascenseur "depuis plus d’un mois"

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Privés d’ascenseur "depuis plus d’un mois", les résidents d’un immeuble de huit étages, situé dans le quartier des Moulins à Nice, se sentent abandonnés par leur syndic. Une situation qui alimente un profond ras-le-bol parmi les habitants.

Un ras-le-bol général s’est installé parmi les résidents d’un immeuble du quartier des Moulins, à Nice. Privés d’ascenseur "depuis plus d’un mois", les habitants de cette tour de huit étages dénoncent une situation de plus en plus difficile à vivre, notamment pour les personnes les plus vulnérables.

"Ce n’est plus possible pour nous. Encore moi, ça va, je suis jeune, mais il y a des personnes âgées, des enfants en bas âge, des femmes enceintes, des personnes en situation de handicap… Donc c’est impossible pour eux", déplore Sophia, habitante du 7e étage, interrogée par BFM Nice Côte d’Azur.

Cela restreint considérablement leur quotidien, "les courses, la petite balade, aller au travail", poursuit-elle, soulignant surtout la difficulté pour "les personnes âgées qui ont besoin de se faire porter par les ambulances pour descendre de chez eux".

Face à cette situation compliquée, Sophia explique que sa sœur a dû déménager chez leur grand-mère en raison de problèmes de santé, car "monter les sept étages tous les jours, matin et soir, était devenu impossible", confie-t-elle.

Un syndic aux abonnés absents

Alors que la jeune femme tente désespérément de contacter le syndic de copropriété pour régler ce problème qui concerne tout l’immeuble, elle multiplie les canaux de communication, y compris sur les réseaux sociaux comme LinkedIn et Instagram. Mais pour l'heure en vain.

"Quand je leur pose des questions, ils suppriment mes commentaires. Par mail, je n’ai toujours pas de réponse. J’ai reçu un mail, mais c’était un message standard", se désole-t-elle.

Et de préciser: "Par téléphone, ils nous envoient balader, ils nous donnent des dates aléatoires juste pour nous faire taire et qu’on se calme une semaine, deux semaines… puis après, on les rappelle pour poser exactement les mêmes questions."

Dario Divialle avec Alexandre Simoes