"C'est très contraignant": une longue attente pour récupérer un colis Chronopost à Sophia-Antipolis

À l'agence Chronopost de Sophia-Antipolis, les clients doivent composer avec le manque de personnel et la réduction des horaires d'ouverture pour récupérer leur colis.

Pour récupérer son colis à l'agence Chronopost à Sophia-Antipolis, il faut s'armer de patience. Certains clients attendent depuis plusieurs jours la réception de leur commande en raison d'une pénurie de chauffeurs et d'une réduction des heures d'ouverture.

L'exaspération des clients

Depuis cinq jours, "tous les matins, je ferme ma boutique pour venir ici et attendre", témoigne Charlène, commerçante de Golfe-Juan, exaspérée par la situation qui la fragilise auprès de ses clientes.

"Ça fait quand même trois fois que je viens à 9 heures. On ne peut pas être là tout le temps avec le travail, c'est très contraignant", souffle Christophe, un habitant d'Antibes, au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Malgré l'agacement des clients, l'humeur peut être joviale dans la file d'attente. Après plusieurs heures, les chanceux, colis sous le bras, ont le droit à des applaudissements pour les féliciter de voir leur attente prendre fin.

Un manque de personnel

Selon des agents de tri au sein de Chronopost, les retards viendraient du manque de personnel sur le secteur d'Antibes. Face à l'arrivée continue de nouveaux colis, le centre a réduit ses horaires d'ouverture de 9 heures à midi afin de pouvoir les trier le reste du temps.

"Nous regrettons le désagrément rencontré par nos clients. Chronopost met en œuvre tous les moyens nécessaires pour résorber la situation", partage La Poste dans un communiqué. "Huit personnels intérimaires renforcent actuellement les équipes en agence, dont deux à l'accueil et six pour le tri des colis".

"Nous avons mis en place un relais éphémère à Roquebrune jusqu'au 25 août, quatre tournées sur Antibes et une entraide avec les équipes de La Poste", indique aussi l'entreprise dans son communiqué.

Sur une cinquantaine de personnes présentes le matin du reportage, ils étaient seulement une dizaine à repartir avec leur colis avant la fermeture du centre.

Mélie Lavaud avec Yassine Bnou Marzouk