Train de nuit Paris-Briançon : quatre députés dénoncent une "interruption massive"

Deux députés des Hautes-Alpes et deux autres de la Drôme interpellent la SNCF par courrier. Ils dénoncent la suppression du train de nuit Paris-Briançon et réclament une solution ferroviaire de substitution.

Le train de nuit Paris-Briançon bientôt à l'arrêt? C'est ce que redoutent Marie-José Allemand et Valérie Rossi, deux députées des Hautes-Alpes et Paul Christophle et Marie Pochon, députés de la Drôme.

Ils ont adressé lundi 23 juin un courrier à Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF. Ils dénoncent "une interruption massive du service" entre juillet et décembre 2025: seulement six jours de circulation en septembre, cinq en octobre et novembre, et aucune en décembre dans le sens Paris-Briançon.

Des arguments "disproportionnés"

Les élus regrettent qu'"aucune solution ferroviaire alternative" ne soit envisagée, notamment via la ligne des Alpes, par Grenoble et Veynes, historiquement utilisée en cas de travaux.

Ils jugent les arguments techniques avancés "disproportionnés" et rappellent qu'"en cas de perturbation prévisible, des solutions privilégiant le ferroviaire doivent être mises en œuvre" selon la convention Intercités.

Dans une région enclavée à l’approche des JO 2030, ils appellent à une "étude technique et financière" pour garantir un service public équitable.

Alice Canivet