BFM DICI
bfmdici

Alpes du Sud: deux députées demandent la modernisation de la ligne de nuit Paris-Briançon

La fréquentation du train de nuit Paris-Briançon croît depuis plusieurs années, mais ses dysfonctionnements persistent.

La fréquentation du train de nuit Paris-Briançon croît depuis plusieurs années, mais ses dysfonctionnements persistent. - BFM DICI

Valérie Rossi et Marie-José Allemand, députées des Hautes-Alpes, ont pris le train de nuit entre Paris et Briançon pour demander une modernisation de la ligne au ministère de la Transition écologique et à la SNCF, ce mardi 3 juin.

La ligne de train Paris–Briançon est leur combat. Dans la nuit du 2 au 3 juin, Valérie Rossi et Marie-José Allemand, députées des Hautes-Alpes, accompagnées de deux de leurs collègues de la Drôme, ont partagé les couchettes du train de nuit reliant Briançon à la capitale. L’objectif est de montrer l’importance de cette ligne et d’alerter sur son état, qui se dégrade depuis des années.

L'axe ferroviaire Paris–Briançon est considéré comme l’un des plus en retard de France. Un problème pour un territoire comme les Hautes-Alpes, complètement enclavé. C’est justement ce que dénoncent les députés montés dans le train de nuit direction la capitale.

"Ce n’est pas acceptable pour un département comme le nôtre", dénonce Marie-José Allemand, députée (PS) de la 1re circonscription des Hautes-Alpes. "Ce train est indispensable pour désenclaver le département, il faut que le pouvoir en place prenne la mesure de ce bien d’utilité collective", poursuit l’élue, qui s’est élancée depuis la gare de Gap pour la capitale.

Un colloque prévu le 16 octobre

L'axe est régulièrement sujet à des incidents liés à son vieillissement, ce qui crée donc du retard. Près de 800 personnes prennent cette ligne de train de nuit Briançon–Paris quotidiennement.

Arrivées à Paris, les députées ont pu rencontrer des responsables de la SNCF, des usagers, mais aussi du personnel du ministère des Transports.

"Nous avons pu échanger avec eux sur les besoins et les problématiques", raconte Valérie Rossi, députée (PS) de la 2e circonscription des Hautes-Alpes. "Nous avons surtout discuté de l’appel d’offres du ministère des Transports sur les nouvelles rames de cette ligne", continue l’élue.

Le but de cette opération était surtout de rencontrer les responsables directement, pour avoir des interlocuteurs privilégiés et pouvoir faire remonter au plus haut les besoins de cette ligne. "Nous attendons les nouvelles rames, qui seront simplement là pour remplacer les anciennes ; il nous en faudra des supplémentaires pour développer le réseau", explique Valérie Rossi.

Le 16 octobre prochain se tiendra un colloque sur les trains de nuit à l’Assemblée nationale.

Martin Van Klaveren