Seyne-les-Alpes : un référendum le 6 octobre pour acter la fermeture de la station de Grand-Puy

La station de ski Grand Puy, dans les Alpes - BFM DICI
L'avenir de la station de Grand Puy est désormais entre les mains des habitants, après une dernière réunion publique ce vendredi. Les habitants de Seyne-les-Alpes sont appelés aux urnes dimanche 6 octobre prochain pour un référendum qui tranchera sur le sort de la station.
Ouverte en décembre 1959, la station de Grand Puy est la plus ancienne de la vallée de la Blanche et considérée comme la première véritable station de ski du Pays de Seine. Alors forcément, les Bas-Alpins y sont attachés.
Mais son existence est aujourd’hui remise en question. La fréquentation n'a fait que diminuer au fil des années. En dix ans, la fréquentation est passée de 17.000 skieurs par jour en 2013-2014 à 6.000 skieurs par jour en 2023.
En plus, l'entretien de la station devient de plus en plus difficile. Le coût est passé de 94.000 euros en 2013 à 350.000 euros en 2023, soit près de 13% du budget de la commune de Seyne-les-Alpes.
Plus de 50% de participation nécessaire
Au cours des derniers mois, la question a ainsi été mise sur la table pour savoir s’il fallait ou non poursuivre l’activité de la station. Après plusieurs réunions publiques et plusieurs scénarios proposés, le conseil municipal a voté, le 22 juillet dernier, le choix de fermer la station dès le 1er novembre, de vendre les équipements et d’accompagner la station financièrement pour se développer dans de nouvelles activités.
Cette décision devra être validée par les habitants lors d’un référendum prévu le dimanche 6 octobre prochain. "Ce n’était pas prévu dans la campagne électorale, donc il était important que la population puisse se positionner à ce sujet", assure le maire de Seyne-les-Alpes, Laurent Pascal.
"Êtes-vous favorable au projet de délibération proposé par le conseil municipal?" C'est à cette question simple que devront répondre les habitants de la commune, par "oui" ou par "non".
Et le taux de participation est déterminant. Les habitants sont appelés à participer à ce scrutin, car si moins de 50% des électeurs se déplacent alors le conseil municipal devra une nouvelle fois discuter du sujet. En revanche, si plus de 50% des électeurs participent, la décision sera actée le soir même.