Montgardin: un cheval porteur d’une anémie infectieuse a été euthanasié

Isolé au sein du centre équestre de Montgardin, un cheval contaminé a été euthanasié la semaine dernière. Un âne avait succombé à cette même maladie rare début septembre.

Une sensation de déjà vu au centre équestre de Montgardin. Un deuxième cas d’anémie infectieuse équine s’est soldé par la mort d’un animal. Début septembre, un âne avait été emporté par la maladie après un diagnostic par prise de sang.

Jeudi dernier, c’est un cheval, nommé Gicyos, qui a été euthanasié à la demande de sa propriétaire, près de deux semaines après détection de la maladie. Un vétérinaire a procédé à l’acte.

Au sein du centre, "un périmètre de sécurité de deux kilomètres avait été mis en place par arrêté préfectoral", précise la préfecture des Hautes-Alpes, contactée par BFM DICI.

Tous les chevaux ont ainsi fait l’objet de tests de dépistage scrupuleux. Mais Gicyos a été le seul à recevoir un résultat positif et donc le seul à être euthanasié. Le centre équestre de Montgardin semble maintenant tiré d’affaire. "Il n’y a plus de risque ni de chevaux malades", assure-t-on du côté du centre.

L’euthanasie, seule solution autorisée en France

Avant d’être isolé des autres animaux, Gicyos jouait souvent avec l’âne décédé début septembre.

"C’était son meilleur copain, ils étaient tout le temps ensemble", confie la propriétaire du cheval.

Pour l’heure, impossible de dire qui du cheval ou de l’âne a été contaminé le premier. Le virus se transmet principalement par le sang, via des piqûres d’insectes. Et malgré les traitements, les animaux infectés restent contaminants à vie.

La France applique strictement la mesure d’euthanasie depuis plusieurs dizaines d’années pour tendre vers l’éradication de cette maladie, extrêmement rare. "Dans le cas de cette pathologie, un animal contagieux doit être euthanasié dans un délai maximal de 15 jours à compter du résultat positif", confirme la préfecture.

Raison pour laquelle la propriétaire s’est finalement résolue à euthanasier son cheval, après avoir essayé de le sauver.

Thibaut Ghironi