Manosque: les grosses difficultés de stationnement des salariés de l'hôpital

La CGT alerte sur les grandes difficultés que rencontres les soignants pour se garer à l'hôpital de Manosque. - BFM DICI
Une vraie galère pour se garer pour les salariés de l’hôpital Louis Raffalli à Manosque. D’après une enquête de la CGT, chaque jour, 20% des soignants mettraient plus de vingt minutes avant de pouvoir trouver une place de parking. 60% d'entre eux mettraient plus de 10 min avant de se garer.
Certains seraient même obligés de laisser leur voiture sur un trottoir ou de se garer en vrac pendant plusieurs heures.
Bientôt 27 places en moins
Cela fait des mois que la CGT, premier syndicat représentatif des personnels, dénonce la situation critique du stationnement. Une problématique qui s'accentuera, selon eux, avec l'accès payant du parking Chante-Prunier en face de l'établissement.
La construction d'un nouveau bâtiment hospitalier sur la zone du parking de la "dialyse", d'une capacité de 27 places vouées à disparaître, risque également d'empirer la situation.
Sur les 800 agents que comptent l'hôpital, 102 personnes ont répondu à l'enquête menée par la CGT, qui date de février. Un problème récurrent qui a été abordé à plusieurs reprises par les syndicalistes à la direction.
Pour le directeur du groupement hospitalier du territoire(GHT) Gilles Duffour: "C’est une réalité qui ne date pas d’aujourd’hui". Le directeur compte sur la création d'un parking derrière l'hôpital d'ici 2027. 300 places devraient être construites d'après lui qui pourraient faciliter le stationnement.
Un frein à l'embauche?
D’après ce syndicat, le maire Camille Galtier souhaiterait céder les places bleues juste devant l’hôpital pour les agents du centre hospitalier.
Les syndicalistes souhaiteraient eux que les abords de l’établissement soient aussi réservés aux soignants et aux patients.
Toujours selon la CGT si le sujet du stationnement peut paraître anecdotique, il fait partie des points importants concernant la qualité de vie au travail des agents et l'attractivité de l'établissement.
Une attractivité qui permettra, d'après les syndicalistes, de recruter des soignants et des médecins pour une accessibilité des soins notamment avec la réouverture des urgences 24h/24 et 7j/7 à tous les habitants du bassin manosquin.