Manosque: Christophe Castaner assure que le service des urgences de Manosque ne va pas fermer

Depuis quelque temps, les fermetures des urgences, la nuit, sont devenues récurrentes à l'hôpital de Manosque. Une situation causée principalement par le manque de personnel, en particulier des médecins urgentistes. Interrogé sur ce sujet, sur le plateau de BFM DICI, Christophe Castaner s'est montré rassurant quant à l'avenir de ce service.
"Le service des urgences de Manosque ne va pas fermer, déclare-t-il. [...] On vient d'investir 16 millions dans l'hôpital pour assurer financièrement son avenir. On a investi 1,250 million pour ouvrir une unité de soins palliatifs. On va continuer ses efforts."
Le député sortant (Renaissance), candidat à sa succession dans la 2e circonscription dans les Alpes-de-Haute-Provence, indique même œuvrer aux cotés de Camille Galtier, maire de Manosque, "sur la réponse médicale" à apporter "sur le bassin manosquin et en particulier sur l'hôpital."
Un nouveau médecin en renfort
Christophe Castaner assure que l'hôpital de Manosque n'est pas le seul à être confronté à ces difficultés. "Olivier Véran est venu à Manosque pour constater ces tensions qui n'existent pas qu'ici, déclare-t-il. Aujourd'hui, il y a 120 hôpitaux dans notre pays qui ont des tensions sur la médecine d'urgence". Mais si de nombreuses difficultés existent, le député rappelle qu'il ne faut pas baisser les bras.
"Nous savons les difficultés et c'est la raison pour laquelle nous devons renforcer nos efforts", déclare-t-il.
Christophe Castaner annonce par ailleurs qu'"un médecin viendra en renfort au mois de septembre".
Le député sortant, candidat à sa sucession, rappelle aussi les mesures prises par le gouvernement, comme le Ségur de la Santé où "12 milliards d'euros sont investis dans les salaires", augmentant significativement la rémunération d'un praticien hospitalier. Il insiste sur la suppression du numerus clausus en 2018, avant de conclure qu'"il n'y a pas de réponse immédiate", mais que les différents acteurs du département restent mobilisés pour travailler sur le sujet.
Une réunion a lieu ce vendredi entre le directeur de l'hôpital de Manosque, l'ARS, la préfete des Alpes-de-Haute-Provence.