Le maire de Gap lance une invitation à Emmanuel Macron pour parler de l'avenir des écoles

Roger Didier, le maire de Gap. - JEFF PACHOUD
S'il a mis un terme à sa grève de la faim, Roger Didier n'abandonne pas son combat pour autant. Après un entretien "cordial et positif" qui a permis la prise de "décisions importantes" avec le recteur de l'académie d'Aix-Marseille Bernard Beignier, le maire de Gap lance cette fois une invitation à Emmanuel Macron pour parler de l'avenir des écoles.
Dans une nouvelle missive adressée au chef de l'Etat pour le remercier "pour l'intérêt qu'il a porté, avec ses conseillers, à ce dossier et plus largement pour sa sensibilité à la ruralité", l'édile l'invite à se rendre dans les Hautes-Alpes, et notamment dans sa ville.
Une manière de "mesurer la dimension particulière d'une ville moyenne située au cœur d'une zone rurale de montagne. De manière générale, les territoires ruraux méritent d'être mieux pris en compte", écrit la Ville de Gap dans un communiqué.
"Validé au plus haut niveau"
Roger Didier s'est entretenu avec l'Elysée en début de semaine, après avoir adressé un courrier à la présidence de la République pour dénoncer la fermeture d'une classe au sein de l'école élémentaire de Porte-Colombe.
Il avait même entamé, le 11 septembre dernier, une grève de la faim afin de se faire entendre. C'est à la suite de cet appel qu'il a été demandé à Bernard Beignier de se rendre à Gap, entretien à l'issue duquel il a été notamment décidé un accord triennal sur le maintien des classes.
"Je demandais un engagement dans ce sens depuis plusieurs mois, et je l’avais soumis à l’ancien Premier ministre, Jean Castex, lors de notre entretien à Gap, le 5 mars. [...] Nous avons besoin d’une vision à plus long terme que d’une année scolaire à l’autre. C’est ce qu’a bien compris le recteur en acceptant le principe d’un accord sur trois ans", a réagi Roger Didier.
L'édile se félicite par ailleurs de "l’accord de référence obtenu, qui, sans nul doute, fera date pour les territoires ruraux et qui a été validé au plus haut niveau, tant par le ministère de l’Éducation nationale que par l’Elysée".