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JO d'hiver 2030: Renaud Muselier en visite sur le site du projet de centre de préparation en Ubaye

Le Sauze en pole position pour accueillir le centre d’entraînement de haut niveau des JO d’Hiver 2030.

Le Sauze en pole position pour accueillir le centre d’entraînement de haut niveau des JO d’Hiver 2030. - BFM DICI

Le centre d'activités, actuellement un centre de vacances, doit à terme devenir un lieu d'entraînement tout au long de l'année pour les sportifs internationaux de haut niveau.

La préparation s'amorce déjà pour les Jeux olympiques d'hiver 2030. Alors que le Comité international olympique a attribué, le 24 juillet, "sous conditions" les JO d'hiver de 2030 aux Alpes françaises, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, s'est déplacé ce mercredi 21 août au Sauze, en Ubaye, où devrait être créé le centre de préparation aux grands événements sportifs internationaux.

Le grand bâtiment de 4.000m2 appartenant à la Caisse centrale des activités sociales d'EDF, et qui est actuellement un centre de vacances, devrait à terme être destiné aux sportifs professionnels et amateurs, notamment en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2030.

"On a une volonté de faire autour du pôle de Briançon sur Serre-Chevalier, Montgenèvre, tous les sports de half-pipe, snowboard, ski de bosses etc., tout le volet de glace dans les Alpes-Maritimes, donc il manquait quelque chose dans les Alpes-de-Haute-Provence. On a imaginé en quelque sorte un Font-Romeu dans les Alpes du Sud, ici au Sauze", a expliqué Renaud Muselier au micro de BFM DICI lors de cette visite.

Faire vivre le centre toute l'année

Le projet est de faire de ce lieu un centre quatre saisons, à la fois pour le ski mais aussi pour des disciplines telles que l'alpinisme, le parapente ou encore le vélo.

Selon Renaud Muselier, les points techniques et juridiques du projet devraient être réglés d’ici octobre, et si le projet aboutit, l’ouverture prévue serait pour 2028-2029.

Cette année, le centre de Sauze n’a été ouvert que quatre semaines pendant la saison d’hiver. Le transformer en centre d’entraînement serait un moyen de faire revivre pleinement l’établissement. 

Pauline Defontaine